Vers la fin de braconnage dans le Bassin du Congo ?

Le fonctionnement général des activités du Tri-national du Bassin du Congo ainsi que les problèmes liés aux arrestations quotidiennes des centrafricains pour pratique de braconnage, font l’objet d’une assise qui se tient depuis le 14 décembre dernier à Nola dans la Sangha-Mbaéré (Sud). Les participants viennent du Cameroun, du Congo-Brazzaville et de la République Centrafricaine. La rencontre sera close par la prestation de serments des agents de la brigade anti-braconnage des trois pays.

La lutte anti-braconnage, la protection de la faune et la libre circulation des personnels du Tri-national de la Sangha sont à l’ordre du jour de cette rencontre.

Les participants sont venus principalement des départements de la Mboumba et Ngoko au Cameroun ; du Sangha au Congo Brazzaville et de la Sangha-Mbaéré de la République centrafricaine et conduits par leur préfets respectifs.

L’occasion a permis à ces participants de réfléchir sur le fonctionnement du réseau Centrafrique-Cameroun-Congo, les problèmes d’arrestations assez fréquentes de certaines personnes de nationalité centrafricaine pour braconnage dans la zone réservée.

La rencontre sera close par la prestation de serments des agents de la brigade anti-braconnage des trois pays qui lutteront pour la préservation du bassin du Congo, l’un des trois principaux bassins mondiaux.

Les assises sont présidées par le ministre d’Etat centrafricain des télécommunications Abdou Karim Méckassoua qui est également le ministre résident de la Sangha Mbaéré. La présence du médiateur de la République Mgr Paulin Pomodimo a été également signalée pendant les assises.

Rappelons que 6 chasseurs centrafricains sur 20, arrêtés par les éléments de l’éco-garde sise à la frontière centrafricano-congolaise (de Brazzaville), avaient regagné la ville de Nola le 17 septembre dernier, après s’être évadés de la prison congolaise. Ces chasseurs ont été arrêtés le 24 août dans la forêt de Mokala, à plus de 25 km du village centrafricain de Scad. Dans leur fuite, l’un d’eux avait été abattu par balle par les éco-gardes congolais qui les pourchassaient.  Pour l’instant, les 14 autres personnes seraient encore incarcérées. Les familles des détenus voient à la suite de cette réunion, une issue favorable pour la libération de leurs parents.