20.000 ex rebelles de Séléka veulent intégrer les FACA ; véritable casse-tête pour Djotodia

20.000 ex rebelles de Séléka veulent intégrer les FACA ; véritable casse-tête pour Djotodia

20.000 hommes seront incorporés dans l’Armée Centrafricaine. Le président de la transition Michel Djotodia accepte finalement l’incorporation dans les rangs des Forces de l’Armée Centrafricaine (FACA) des jeunes et autres personnes qui ont intégrés les rangs de l’ex rébellion Séléka ici à Bangui. La décision a été prise le 21 juin dernier à Bangui à l’issue de sa rencontre avec le bureau du Conseil National de Transition et les représentants des centrales syndicales du pays.

« Nous avons un sérieux problème. Lorsque notre mouvement a quitté  le Nord – Est pour se retrouver à Damara, nous n’avons  qu’un effectif de 5000 hommes mais aujourd’hui, nous nous sommes retrouvés avec 20.000 combattants. À Bangui, certains voyous, des chanvreurs et des drogueurs se sont mêlés à  notre mouvement. Ils se sont habillés en tenue militaire avec des armes  et si on leur demande de regagner les quartiers ça sera une catastrophe. En premier lieu, les gens vont interpréter que Séléka a chassé tous les chrétiens et nous sommes obligés d’accepter tout le monde » a déclaré Michel Djotodia

Cependant les combattants de Séléka, armes en main circulant dans  la ville de Bangui et les 16 préfectures de la République centrafricaine continuent de semer la désolation et la panique parmi les populations.

A titre d’exemple, à Bangui, au quartier Boy- Rabe dans le 4éme Arrondissement de Bangui, un caporal chef de l’armée centrafricaine du génie militaire est enlevé  ce matin à son domicile, par certains éléments de Séléka. Même cas similaire au quartier Fouh, toujours dans le 4ème arrondissement de Bangui. Deux membres d’une même famille ont été enlevés à leur domicile par certains combattants de Séléka.

Dans la ville de Bouar, c’est l’enlèvement du directeur régional de l’élevage. A l’origine toujours, certains éléments de la Séléka. Ils ont recommandé à ce dernier de leur verser la totalité des recettes du fonctionnement de son service. Sauf que celui-ci ne gère pas ces recettes et ils l’ont relâché par la suite.

Selon  tous  les proches des victimes de ces kidnappings, les raisons restent floues.