100 premiers jours au pouvoir de Touadéra : un bilan globalement satisfaisant

100 premiers jours au pouvoir de Touadéra : un bilan globalement satisfaisant

Le président Faustin Archange Touadéra a dressé ce samedi au Palais de la Renaissance le bilan de ses 100 premiers jours à la magistrature suprême de l’Etat. Un bilan qu’il juge de « globalement positif ». Ce bilan est axé sur 4 piliers : la Paix, la Sécurité et la Réconciliation Nationale, l’Assainissement des Finances Publiques, la Relance des secteurs productifs, la Relance de l’administration et enfin, la Satisfaction des besoins essentiels.

C’était le 31 mai dernier, que le professeur Touadéra avait pris les reines du pouvoir en Centrafrique, à l’issue d’une élection démocratique mettant ainsi fin à trois ans de transition politique. 

Des réactions au sujet des 100 jours

Après ces 100 premiers jours au pouvoir, certains acteurs politiques centrafricains pensent que le président Faustin Archange Touadéra a mené une offensive diplomatique dont les résultats ne pourront être capitalisés en 100 jours.

« Sur le plan politique, je constate qu’il y a cette offensive diplomatique que mène toute l’équipe du professeur Faustin Archange Touadéra et dont les résultats ne vont pas se faire voir aujourd’hui, tout de suite après les cent jours, puisqu’il n’a pas été élu pour les cent jours. Il faut lui laisser le temps », a expliqué Jean Pierre Guérékpidou, président du Mouvement pour l’évolution sociale de l’Afrique noire (MESAN).

Sur le chapitre économie, les acteurs de ce secteur dressent un bilan mitigé. Selon Noël Bernard Lokomo, 3e vice-président du Collectif des Petites et moyennes entreprises, les orientations données par le nouveau président lors de son investiture ne sont pas respectées par le gouvernement de Simplice Mathieu Sarandji.

« Sur le plan économique, si on se réfère au discours programme, (…) le Président avait donné des orientations plus claires. Mais quand le gouvernement a été formé et que le Premier ministre devait donner son discours programme, l’économie avait été évoquée mais non chiffrée. Nous crayons que c’était une littérature qui n’avait pas bien précisé les choses », a souligné Noël Bernard Lokomo.

Il ajoute par ailleurs que les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites et moyennes industries (PMI) ont été relayées au second plan. « Les 100 jours ont été pour nous, la gestion au quotidien. Cela veut dire que ça n’a pas beaucoup bougé sur le plan économique. (…) Les PME et les PMI ont été presque oubliées ».