RCA : Touadéra satisfait au sortir de la 72e session du Conseil de sécurité de l’ONU

RCA : Touadéra satisfait au sortir de la 72e session du Conseil de sécurité de l’ONU

Le Chef de l’Etat centrafricain s’est enchanté des plaidoyers en faveur de la République Centrafricaine lors de son passage à la tribune de la 72e session du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York aux Etats Unis. Faustin Archange Touadéra l’a prouvé à sa descente d’avion à  l’aéroport Bangui M’Poko ce vendredi 29 septembre 2017. 

« Nous sommes sortis satisfaits de cette réunion où beaucoup de pays et de partenaires dont la Banque Mondiale, l’Union Européenne, la France, les Etats Unis, le Japon se sont engagés à soutenir le gouvernement et la République Centrafricaine ».

Pour Faustin Archange Touadéra « le renforcement et la restructuration de nos forces de défense et de sécurité » reste la seule issue de sortie de crise dans ce pays fragilisé. Car souligne-t-il « nous sommes sous embargo » et c’est à jamais « l’occasion d’exprimer clairement notre demande » pour que « le comité de  sanction puisse être plus attentif ».

Le Président centrafricain estime que « la paix passe par le processus de DDR » entamée depuis le 30 août avec « le projet pilote qui se poursuit ». 

Plusieurs points essentiels ont été abordés lors du déplacement de Faustin Archange Touadéra à New York notamment la question de l’augmentation des Forces onusiennes, la redéfinition de leur mandat, ainsi que l’implication des Forces armées centrafricaines (FACA) dans la sécurisation du pays aux cotés des Casques bleus.

Le bémol ce vendredi à l’aéroport Bangui M’Poko, Radio Ndeke Luka et toute la presse privée ont été empêchées par certains membres du cabinet présidentiel de questionner le Président de la République. Ces journalistes sont restés sur leur soif quant à la montée de l’insécurité à l’intérieur du pays ainsi que l’ultimatum lancé conjointement au gouvernement et à la Minusca par le Groupe de travail de la société civile (GTSC).

En attendant à Zémio dans le Haut Mbomou et à Bocaranga dans l’Ouham Péndé, les populations civiles ne savent à quel saint se vouer.