Basse Kotto : Nouvelle attaque signalée près de Kémbé

Basse Kotto : Nouvelle attaque signalée près de Kémbé

Des affrontements meurtriers opposent depuis mercredi 18 octobre dans la localité de Pombolo, entre les villes de Kémbé et Gambo, deux groupes armés, Antibalaka et éléments de l’UPC de Ali Darassa.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi, la Mission des Nations Unies en Centrafrique (Minusca), l’a révélé. Le bilan, sans plus de précisions, aurait fait plusieurs morts et de nombreux blessés.

« Les informations dont nous disposons, ce serait des Antibalaka qui auraient attaqué la ville. Il y aurait des affrontements entre eux et des éléments de l’UPC », a indiqué Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca promettant d’en dire plus très prochainement.

Selon lui : « les premières informations font état d’une violence de grande ampleur qui aurait coûté la vie à plusieurs civils innocents » sans donner de chiffre précis.

Des moyens ont été déployés sur le terrain d’après une annonce onusienne pour assurer la sécurité des civils et donner l’occasion aux victimes de bénéficier d’un appui sanitaire conséquent.

« La Minusca fera tout pour mettre fin à ces violences et faciliter l’accès des soins aux blessés. Elle a déjà envoyé un hélicoptère et des soldats vers Pombolo, car ne disposant pas de présence de casques bleus dans cette localité » a fait savoir le porte-parole.

Ces combats sanglants sont intervenus au lendemain de la visite du Président de la République Faustin archange Touadéra à Bangassou dans le Mbomou.

Autre explosion de violence à Batangafo

Des combats opposent depuis 72 heures ex-Séléka et Antibalaka dans quatre villages environnants de Batangafo dans l’Ouham. Ce qu’affirme le pasteur Noël Biotongaï, 3ème conseiller du Maire de Batangafo.

« Je confirme qu’il y a eu combats à Kibo, Kabgoué, Médé et Kakosso. Un chef de village et une personne ont été tués à Kagoué. Deux combattants sont morts le comzone de Yogo et son adjoint, des motos ont été volées ».

Selon ce témoin, la population de Batangafo vit la peur au ventre par crainte de représailles, malgré le calme relatif qui règne. Il ajoute que lors d’une rencontre ce mercredi, la Minusca a mis en garde les Antibalaka et ex-Séléka de la ville.