Bria, le contingent mauritanien de la Minusca accusé de violences sur la population

Bria, le contingent mauritanien de la Minusca accusé de violences sur la population

  Dans le cadre d’une opération de désarmement entrepris depuis 2 semaines sur le site du PK 3 à Bria, les casques bleus sont accusés de violence sur les populations.

Les déplacés du site dénoncent le mode opératoire des casques bleus.

Selon des sources locales, le « 12 mars à 4 heures du matin, ils ont encerclé des blocs du site du PK3 et ont commencé à violenter la population jusqu’à ce qu’une femme enceinte ait reçu des coups ». Un homme travaillant pour le compte d’une ONG humanitaire aurait subi des actes de violences et tortures.Ces mêmes sources indiquent que des personnes seraient arrêtées puis enfermées dans des containers par les soldats onusiens, d’où ils auraient subi des tortures, notamment en faisant usage de gaz lacrymogènes.

Les populations ne comprennent pas pourquoi les casques bleus récupèrent leur machette, couteaux et autres ustensiles qui leur sont utiles dans leur vie quotidienne, alors que des convois de rebelles traversent la ville sans être inquiétés.

Interrogé sur cette opération durant la conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole de la Minusca nie toute implication dans des actes de sévices sur des civils.

Théâtre de violents affrontements, la ville de Bria est contrôlée depuis plusieurs mois par des groupes armés du FPRC, UPC et antibalaka.