Les réactions au lendemain du décès de Céraphin

Les réactions au lendemain du décès de Céraphin

Au siège de la Fondation Hirondelle (FH) à Lausanne en Suisse, la nouvelle du décès de Céraphin Ganmo Missipandé a été très dur à encaisser.

Pour Jean-Marie Etter, directeur général de la Fondation Hirondelle, c’est une pilule amère difficile à avaler. « La nouvelle du décès de Céraphin me plonge dans une très grande tristesse. Il était sans doute trop discret sur lui même, il tenait tant à être toujours présent. L’attachement de Céraphin à la radio et à chacun de ses membres, centrafricains comme expatriés, était, plus fort que la maladie ».

« Céraphin a toujours tout fait pour que la radio fonctionne de manière normale pour la population », explique Jean-Luc Mootoosamy, chargé de Programmes de Ndeke Luka.

« Quelle tristesse », déplorent Dario Baroni, ancien chargé de Programmes de Ndeke Luka et Jean-Pierre Husy, délégué à la pérennisation à la Fondation Hirondelle. Ils expriment leur amitié aux collègues de Radio Ndeke Luka et les condoléances à la famille de Céraphin.

Le représentant de la Fondation Hirondelle en Centrafrique de 2008 à 2012, Martin Faye, actuellement en Guinée Conakry, rend hommage au disparu. « Céraphin était un des piliers de RNL depuis le lancement de la radio. Je le tenais en haute estime ». 

Pour son successeur Bernard Liot, qui a assumé la tâche de 2013 et 2015, c’est une « Triste nouvelle ». Car, « Céraphin aura été un vrai personnage de l’histoire de Radio Ndeke Luka. Il était sans doute attaché aux valeurs de Radio Ndeke Luka au service du peuple centrafricain. Pour beaucoup il était « papa » radio ».

« C’est une figure de Radio NdekeLuka qui nous quitte et notre radio centrafricaine perd un de ses piliers. Une page se tourne à Radio Ndeke Luka qui me laisse dans une grande tristesse », regrette Yves Laplume, ancien délégué éditorial à la FH.