Bangui : Le nouvel an célébré en grande pompe

Bangui : Le nouvel an célébré en grande pompe

La fête du nouvel an a été célébrée sans incident majeur dans la capitale centrafricaine. Ils étaient nombreux, les Centrafricains, à fêter le réveillon 2017. L’ambiance était festive dans les huit arrondissements de Bangui, Bimbo et Bégoua mais aussi dans certaines régions du pays.

Aucun incident n’a été déploré à Bangui, malgré des tirs d’arme entendus à partir de 00 heure. Les banguissois veulent ainsi tourner la page sombre de trois années de violences meurtrières.

Dans son adresse à la nation, le président Faustin Archange Touadéra a indiqué que des avancées considérables ont été notées durant l’année 2016.

« Depuis mon accession à la magistrature suprême de l’Etat, nous vivons des avancées notables dans tous les domaines. Les progrès enregistrés en ce jour nous donnent la raison d’espérer », a-t-il souligné.

Selon le chef de l’État, ces progrès sont un signe d’espérance qui donne ainsi l’occasion à la population d’enterrer la hache de guerre.

« L’année 2017 qui s’ouvre est pleine d’espérance mais aussi de défis, parce qu’elle nous offre l’occasion de tourner résolument la page de la grave crise que nous avons connu », a relevé Faustin Archange Touadéra précisant que  « malgré la situation sécuritaire encore difficile dans certains endroits du pays, le processus du DDRR/RSS/RN est en marche » et que « la paix est à notre portée ».

Par ailleurs, le Président de la République a demandé aux groupes armés qui n’ont pas encore adhéré le processus du DDRR et qui sévissent en toute impunité dans certaines régions du pays de le faire sans délai.

« Toute violation des droits de l’homme appellera une réponse judiciaire conséquente quelque soit son auteur. Je demande aux groupes armés qui n’ont pas encore adhéré au DDRR de le faire sans délai. Il n’y a pas une autre alternative au DDRR », a martelé M. Touadera.

 Le président formule le vœu que cette année 2017 « brise les barrières subjectives et insaisissables qui nous empêche d’accéder à la paix ».