Le droit d’auteur rime avec droits et devoirs d’artistes

« Comprendre le droit d’auteur pour y accéder. Toutefois, cela  passe d’abord par la connaissance des droits et devoirs d’artistes ». C’est la substance d’un atelier d’un jour tenu le 13 septembre 2012 à Bangui par une cinquantaine d’artistes centrafricains.

Selon Gervais Lakosso, Opérateur Culturel, et initiateur de cette rencontre, « il est important que les artistes soient au courant des principaux enjeux de cette question. La prochaine phase sera consacrée aux plaidoyers à l’endroit des décideurs et partenaires pour la promotion des artistes centrafricains ».

D’après Auguste Saint-Clair Gbegbo l’un des participants, « la réunion a été une satisfaction. Elle a marqué une volonté d’avancer vers la réponse à cette épineuse question de droit d’auteur ».

Il faut dire que, hormis la question du droit d’auteur, les artistes centrafricains se confrontent à ce jour à un problème de producteurs pour la mise en valeur de leurs œuvres. Certains ont été, dans un passé récent, appuyés par le Chef de l’Etat François Bozizé à hauteur de 5 000 000 de francs CFA par orchestre. Un appui destiné à l’achat d’instruments musicaux.

L’autre mal qui gangrène ce secteur est le non accès aux formations de qualités dédiées à leurs activités. A cela s’ajoutent de fréquents cas de dislocation des groupes, une fois que le succès tente de pointer le nez.