RCA: un nouveau bureau pour l’Union nationale des coopératives minières de Centrafrique©RNL/Claire Ndombé Assamba
Photo de famille. Le ministre des mines entouré des membres du bureau de l'(UNCMCA)

RCA: un nouveau bureau pour l’Union nationale des coopératives minières de Centrafrique

L’Union  nationale des coopératives minières de Centrafrique (UNCMCA) a désormais un nouveau bureau. C’est à l’issue de la 4ème Assemblée générale extraordinaire organisée à Bangui ce jeudi 30 juillet 2020. Ce bureau mis en place doit assurer la traçabilité de l’or et des diamants artisanaux, afin de permettre aux coopératives minières de bénéficier des appuis techniques, matériels et financiers dont les partenaires publics et privés.

Cette quatrième Assemblée générale a permis à l’Union des coopératives minières de Centrafrique d’avoir un nouveau bureau. Composé de huit (8) membres et élu pour un mandat de trois ans renouvelable, il a pour mission de mobiliser les hommes d’affaires, capables de tenir le secteur minier en Centrafrique. Une satisfaction pour les membres de cette nouvelle équipe. Selon eux, l’artisan minier doit jouer un rôle capital afin de bénéficier des appuis techniques, matériels de la part des partenaires.

 » Je suis très satisfait de la 4ème Assemblée générale de l’Union. La conclusion, en est là. Le message de l’Assemblée générale, organe suprême de l’union, est de rechercher l’excellence afin de mettre tout ça en exécution. Il y a beaucoup de défis à relever. Il est urgent de rétablir l’Union dans ses droits et de faire de sorte que les artisans miniers puissent jouer un rôle déterminant » a fait savoir Francis Gamba, nouveau président de cette Organisation.

La levée partielle en 2019, de l’embargo du processus de Kimberley sur le diamant centrafricain est un coup de pouce pour le secteur minier. Mais pour le gouvernement, ce nouveau bureau doit être un véritable intermédiaire entre l’administration et les artisans miniers car le bureau précédant n’a pas été à la hauteur de ses tâches.

« Ce nouveau bureau, pour moi, doit-être le véritable intermédiaire entre l’administration et les artisans miniers. Parce que, au niveau du gouvernement, nous avons négocié beaucoup d’appuis techniques et financiers avec les partenaires extérieurs, qui sont prêts à les aider. Dommage que l’ancien bureau n’a pas été à la hauteur des tâches. C’est pourquoi, nous avons décidé d’avoir un bureau dynamique » assure Léopold  Mboli-Fatrane, ministre des Mines.

Cette coopérative est l’une des recommandations des assises des Etats généraux du secteur minier tenue à Bangui en juillet 2003, créant l’Union nationale des coopératives minières de Centrafrique.