La micro finance comme instrument de lutte contre la pauvreté

Elles font parfois office de chef de familles. On les appelle des « chercher à manger ». Ce sont les femmes centrafricaines tout court. Mais comment les aider donc à mieux s’intégrer dans les activités génératrices de revenus ? 100 d’entre elles, toutes de l’Association des Femmes pour la Lutte contre l’Analphabétisme prennent  part ce mardi 17 mai 2011, à une journée de réflexion sur l’accès à la micro finance, au restaurant Kanakou à Bangui.

Il s’agit d’un atelier pour impliquer ces femmes dans le cadre de la lutte contre la pauvreté à travers des activités issues de leurs propres idées et soutenues par le secteur de la micro finance.

« L’autre objectif recherché à travers cette journée est d’amener la femme à s’intégrer au sein de la micro finance,  de maitriser les méthodes de gestion des fonds en vue de s’auto-prendre en charge, indique », relève Léa NGAÏDAMA, présidente de cette association.

Pour Laurine-Claire Mbombaté, directrice exécutive de L’Association des Femmes pour la Lutte contre l’Analphabétisme, « il judicieux d’emmener la femme à mieux comprendre le mécanisme et importance de la micro finance pour renforcer la survie quotidienne de sa famille, par extension contribuer au développement du pays ».

Signalons que cette association a déjà alphabétisé à ce jour 789 femmes dans les villes de Bangui, Sibut, Bossangoa et Bossembele.