La hausse du prix des produits pétroliers à la pompe crée des mécontents

La hausse du prix des produits pétroliers à la pompe crée des mécontents

« Nous ne sommes pas associés à la décision de l’augmentation des produits pétroliers à la pompe  par le gouvernement Centrafricain ». C’est en ces termes que se plaint le samedi 1er mai 2010, sur les ondes de Radio Ndeke Luka, Jean Brice Port-Diane, secretaire général du  syndicat des conducteurs des taxis et taxi-bus de Centrafrique.

Il réagit ainsi à la hausse effective  de ces produits sur l’ensemble du territoire centrafricain. Selon Port-Diane, une assemblée générale des conducteurs des taxis et taxis-bus est convoquée le lundi 3 mai pour discuter de la question.

Pour Eddy Hervé Nguérégaye, Directeur général de l’Agence de Stabilisation et des Régulations des Prix des Produits Pétroliers (ASRP), au micro de Radio Ndeke Luka, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International souhaitent que les prix à la pompe soient supportés par les consommateurs.

Il précise que c’est le gouvernement qui subventionne toujours ces prix en faveur des consommateurs, même si, poursuit-il, le prix du baril de ces produits augmentent ou non sur le marché international.

Le Directeur général de l’ASRP conclut que le prix de ces produits pétroliers serait revue en baisse une fois ceci chuterait sur le marché international.

Signalons que le prix de l’essence passe de 780 f CFA (1,18 euros) à 810 f CFA (1,13 euros), le gasoil remonte de 750 f CFA (1,14 euros) à 800 f CFA (1,21 euros) et le pétrole croît de 580 f CFA (0,88euros) à 600 f CFA (0,91 euros).