Rentrée académique 2013-2014, les violons ne s’accordent pas en Centrafrique

Rentrée académique 2013-2014, les violons ne s’accordent pas en Centrafrique

Les responsables académiques du sud-est à Bangassou dans le Mbomou, s’inquiètent de l’ouverture des classes au titre de l’année 2013-2014. Malgré l’effort du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), pour redéployer les enseignants du fondamental I à Bangassou, les instituteurs nouvellement admis dans la Fonction Publique centrafricaine, et en poste dans la région ont désisté. Le constat a été fait par le chef de la circonscription scolaire du Mbomou. Ce responsable scolaire a déploré le retour à Bangui de la plupart des enseignants qui venaient d’arriver en mis septembre 2013. Certains devaient en fait se rendre à leur poste dans  la zone pédagogique 2 afin de dispenser les cours et organiser les examens de fin d’année.
Les conséquences de ce comportement est l’abandon pur et simple des élèves qui risquent de reprendre innocemment les classes. La localité manquera dans l’avenir de cadres qualifiés et d’intellectuels de l’avis de certaines personnes interrogées. Un effort devra être consenti au niveau de toutes les couches sociales du pays pour remettre sur le système éducatif sur les rails. Le Ministère centrafricain de l’Education détient dès lors le dernier mot en vu de normaliser le pendule à l’heure.
Par contre à Sibut dans la Kémo au centre de la République Centrafricaine, les responsables en charge de l’Education dans la région, les parents d’élèves et les élèves luttent contre l’année blanche.
Les élèves du fondamental II notamment le lycée moderne et les établissements privés ont repris le chemin des classes. Le 28 septembre 2013, l’Inspecteur d’académie du centre a tenu une réunion de travail avec les différentes composantes notamment l’Association des parents d’élèves, l’administration des différents établissements, les enseignants du fondamental I et II en poste à Sibut pour faire le point sur la relance des activités pédagogiques. Selon Simon Balewa, censeur du second cycle au lycée moderne de Sibut interrogé par le correspondant de RNL, tout devra commencer par les travaux de nettoyage de la cour, des bâtiments et enfin la sensibilisation des élèves. L’objectif vise à éviter l’année blanche conformément au mot d’ordre du Ministère de l’Education.
Toutefois, le lycée moderne de Sibut reste confronté à un sérieux problème de tables-bancs. Les responsables lancent à cet effet un cri d’alarme aux partenaires au développement et au gouvernement de leur venir au secours.
Entre temps, certains candidats au brevet des collèges (BC) et baccalauréat se préparent activement à affronter ces examens. Ces élèves ont commencé à réunir les documents nécessaires en vue de prendre à ces examens.