Centrafrique : la cité universitaire n° 2 sera bientôt fermée pour réhabilitation

Centrafrique : la cité universitaire n° 2 sera bientôt fermée pour réhabilitation

  La cité N°2 de l’Université de Bangui tout comme celle de l’École Normale Supérieure (ENS) seront bientôt fermées pour réhabilitation. L’insalubrité et l’état de délabrement avancé desdites structures ont contraint les responsables de l’Université de Bangui a vouloir les fermer d’ici la fin de l’année académique 2015-2016. Cette décision est prise suite à la plainte des étudiants résidents de la cité universitaire n°2. Cette insalubrité inquiétante décriée sur les ondes de RNL a amené les autorités de l’Université de Bangui à tenir en urgence du 13 au 15 juillet une commission d’attribution des chambres.

«Il n’y a pas de paradoxe.Mais la Cité de  l’ENS , il n’y a pas d’attribution. Nous allons fermer la cité de l’ENS pour 1 à 2 mois », a déclaré Dr. François Lim, Secrétaire Général de l’Université de Bangui. « Par rapport à la cité 2, comme nous sommes en pleine année académique, nous allons permettre aux étudiants de finir leur année en leur attribuant les chambres pour 5 à 6 mois et par la suite nous allons la fermer pour les travaux », a-t-il précisé.

Le Secrétaire général François Lim reconnaît également qu’en cas d’accident ou d’épidémie liés à l’insalubrité et à la détérioration des structures universitaires «la responsabilité de l’administration doit être engagée du simple fait qu’elle n’a pas fait signer le contrat à ses étudiants et que ceux des étudiants qui veulent désormais habiter la cité universitaire puissent signer cet engagement ».

Un problème qui engage aussi la responsabilité du bureau de l’Association Nationale des Étudiants centrafricains (ANECA). Pour Max Christian Mokopolo, délégué à la restauration et aux affaires sociales de l’ANECA, « au lieu de renvoyer les étudiants de la cité dans les quartiers, l’ANECA avait demandé à l’administration de l’université de les admettre sur le campus ». Il précise par ailleurs que « même s’il y a eu cas de catastrophe aujourd’hui, ce qui est sûr, la responsabilité de l’ANECA sera aussi engagée ».

De sources proches de l’Université de Bangui,l’appui de la Minusca avait été sollicité pour la réhabilitation de cette cité pour un coût total estimé à 486 millions de Fcfa.

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