Le verdict de la Cour Constitutionnelle de Transition attendue pour mardi

Le verdict de la Cour Constitutionnelle de Transition attendue pour mardi

La Cour Constitutionnelle de Transition (CCT) va finalement rendre sa décision relative au second tour de la présidentielle mardi 1er mars à 10 heures à Bangui. L’annonce a été faite à travers un communiqué de l’institution ce lundi. « La Cour annonce que les résultats définitifs du deuxième tour de l’élection présidentielle du 14 février 2016 seront proclamés le mardi 1er mars 2016 à 10 heures », a précisé le porte-parole de la Cour, le magistrat, Flavien Mbata.

Faustin Archange Touadéra devra donc attendre jusqu’à demain pour être situé sur son accession à la magistrature suprême de l’État.

Par ailleurs, les candidats aux législatives doivent user de patience jusqu’au 11 mars prochain. Pour cause, la CCT continue de statuer sur les requêtes déposées au premier tour des législatives.

Conformément au chronogramme initial et réajusté de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), la proclamation des résultats définitifs des législatives du 14 février 2016 est programmée pour le vendredi 11 mars 2016.

Le PUR attend beaucoup de Faustin Archange Touadéra

Pendant que les choses se précisent à la CCT pour la présidentielle, le président du parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR), Eddy Symphorien Kparékouti, a déclaré ce lundi dans une interview exclusive à Radio Ndeke Luka que les Centrafricains attendent beaucoup du futur président de la République, Faustin Archange Touadéra. Pour cette personnalité politique, le nouveau chef d’État, selon les résultats de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), devra être pragmatique dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat.

« Nous attendons du nouveau président élu des actes crédibles, des actes de rassemblement, des actes d’union nationale, des actes de gestion républicaine qui doivent impliquer le peuple centrafricain et les acteurs politiques », a expliqué Eddy Symphorien Kparékouti.

« Je pense qu’il doit faire appel à tous ceux qui sont capables de relever les défis qui nous attendent », a-t-il poursuivi.

« Nous sommes prêts à l’aider s’il nous appelle », a exprimé ouvertement Eddy Symphorien Kparékouti lors de cette interview exclusive. « Nous ne lui demandons absolument rien, nous n’avons pas de dette morale envers lui et lui n’a pas de dette morale envers nous », a-t-il conclu.