La première session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui de l’année 2018 s’ouvre ce lundi©AFP
Deux accusés au box devant le Tribunal de Grande Instance de Bangui

La première session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui de l’année 2018 s’ouvre ce lundi

La 1ère session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui 2018 s’est ouverte ce lundi 16 juillet avec un seul dossier inscrit au rôle : l’affaire Rose Kpiamalet, poursuivie pour meurtre. L’audience a été suspendue et renvoyée au jeudi 19 à la demande de l’avocat de la défense, Maître Max Anatole Maïtovo.

« Je venais à peine de constituer, je n’avais pas tout le fond du dossier. On ne peut pas venir plaider en amateur. On doit plaider en professionnel c’est-à-dire préparer la défense de l’accusée« , a-t-il expliqué pour justifier cette demande de report. Car pour cet avocat « la personne est poursuivie pour assassinat, faits graves » qui peuvent conduire à une « peine de 20 ans de prison ferme« .

Me Maïtovo explique sollicité de la Cour le renvoi de cette affaire pour lui permettre de prendre le fond du dossier afin que « la justice qui doit être rendue puisse être saine, sereine et équitable« , a conclu-t-il.

Des dossiers inscrits au rôle

26 dossiers sont inscrits au rôle de cette session criminelle. Des jugements par contumace seront prononcés, selon le parquet général. « Au cour de cette session, nous avons au moins deux ou trois dossiers à juger par la procédure de contumace dont le dossier de Abdoulaye Hissène« , a précisé Eric Didier Tambo, Procureur général près la Cour d’Appel de Bangui.

Une autre affaire devant les juges, celle du 26 septembre 2016 au quartier Bazanga dans le 5ème arrondissement de Bangui. « Nous avons aussi le dossier de Ahmat Markany, dossier Bazanga dans lequel il y avait eu une attaque massive« , a expliqué le Procureur général.

La Cour criminelle va également se pencher sur les affaires « Idriss Ahmet Bachar, ils sont au nombre de 13 et Dieudonné Ngaïbona, petit frère à Andjilo« .

Eric Didier Tambo a fait savoir que cinq dossiers au rôle de la deuxième semaine de cette session concernent des mineurs et doivent être traités dans le respect des « article 231 et suivant le code de procédure pénale« . « Le concours des jurés » est prescrit dans les textes, mais les débats se tiennent « à hui-clos« , a-t-il souligné.

Les audiences publiques prendront fin le 31 août prochain. La deuxième session criminelle de Bangui 2018 est prévue pour novembre.