Berbérati : Des peines d’emprisonnement ferme et de travaux forcés prononcés en session criminelle de Bouar©RNL / Inès Laure N'Gopot
Des présumés accusés devant la Cour d'Appel de Bangui en juillet 2018

Berbérati : Des peines d’emprisonnement ferme et de travaux forcés prononcés en session criminelle de Bouar

Depuis le 17 septembre, le président de la Cour d’Appel de Bouar, le magistrat Aimé Pascal Délimo, a prononcé plusieurs condamnations lors des audiences de la 1ère session criminelle. A la première journée lundi, trois dossiers ont été jugés dont deux condamnations.

Une peine de 15 ans d’emprisonnement ferme a été infligée à Michel Nguia alias Moussa poursuivi pour crime ayant entrainé la mort. La deuxième condamnation a été celle de Flavien Zongo, accusé de détention illégale d’arme artisanale, de munitions de guerre, d’association de malfaiteurs, de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort. Il a été déclaré coupable des faits qui lui ont été reprochés. Flavien Zongo devra purger une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme et verser une amende de 300.000 francs Cfa à la partie civile.

L’audience a repris mardi 18 septembre avec quatre dossiers dont deux jugés par la procédure de contumace.

Poursuivi pour viol commis en 2016 à Berbérati, Eric Kpongo a été reconnu coupable par la Cour qui l’a condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme. Le nommé Koyakanga et la prénommée Pauline, accusés de pratique de sorcellerie, ont été jugés par contumace et condamnés à 20 ans de travaux forcés. La décision de la Cour a été accompagnée d’un mandat d’arrêt.

Les nommés Moussa Komba et Hyppolite, accusés par le Ministère public de tentative de viol, ont été libérés par la Cour pour absence de preuves.

33 dossiers sont inscrits au rôle de cette 1ère session criminelle 2018 de la Cour d’Appel de Bouar tenue à Berbérati dans la Mambéré Kadéï.