RCA : Thierry Georges Vackat remis en liberté provisoire selon sa défense©RNL / Stéphane Andjioyo
Thierry Georges Vackat, député de Mongoumba quelkques minutes avant son arrestation, le 29 octobre 2018

RCA : Thierry Georges Vackat remis en liberté provisoire selon sa défense

Arrêté le 29 octobre, le député de Mongoumba, Thierry Georges Vackat, a été mis en liberté sous contrôle judiciaire ce jeudi 15 novembre 2018 après avoir passé 24 jours en détention au Camp de Roux.

« Je vous confirme que l’honorable Thierry Georges Vackat a été libéré sous contrôle judiciaire avec obligation de se présenter devant les autorités judiciaires« , a certifié Me Arlette Sombo-Dibélé, le conseil du présumé accusé.

Plusieurs chefs d’accusation pèsent sur Thierry Georges Vackat. Selon les premiers résultats de l’enquêtes, le député est poursuivi pour « tentative d’assassinat, détention illégale d’arme et de munitions de guerre, rébellion et menaces commises à l’égard du bureau de l’Assemblée Nationale, certains députés, des forces de l’ordre et contre la paix publique« . Tous ces chefs d’accusation ont été rejetés par le présumé accusé selon Me Arlette Sombo-Dibélé.

« Nous ne pouvons pas dire que les choses sont finies dans la mesures où c’est une libération provisoire« , a-t-elle précisé. Le conseil, représenté par Me Arlette Sombo-Dibélé a dit ne pas être en possession du dossier et indiqué ne pas reconnaitre le flagrant délit.

« Je déplore la manière dont a été menée cette procédure dite de flagrance« .

Libéré sous contrôle judiciaire, Thierry Georges Vackat a quitté les geôles du Camps de Roux, abandonnant Alfred Yékatom Rombho, qui a fait usage de son revolver ce 29 octobre pour empêcher l’élection d’un président en remplacement de Abdou Karim Meckassoua éjecté par ses pairs.

Alfred Yékatom Rombho devra attendre les conclusions de l’enquête ouverte par le Procureur Général, Didier Eric Tambo, sur sa probable comparution. L’accusateur à la Cour d’Appel de Bangui a brandi l’article 67 de la loi pour justifier l’arrestation des députés. « Lorsqu’un député est surpris en flagrant délit de crime ou de délit, il peut être poursuivi sans l’avis du bureau de l’Assemblée nationale« , a signifié Didier Eric Tambo.