L’OCDH contre l’impunité des « bérets verts »

« Il est grand temps que la hiérarchie militaire réagisse et prenne des décisions pour sanctionner certains militaires égarés brillés dans de actes de violences ». Ces propos sont tenus ce mardi 28 juin 2011, par Fulgence Zéneth, secrétaire général de l’Observatoire Centrafricain des droits de l’Homme (OCDH).

Il réagit suite au racket en cours à M’poko et exercé sur les conducteurs des taxis moto par certains éléments de la garde présidentielle. La situation a mécontenté la population qui a même érigé des barricades. Ce fut une journée chaude dans la zone que celle du lundi 27 juin. Routes barrées, barricades, pneus enflammés…Les taxis motos en aveint assez de devoir « payer un droit de passage. Quand vous dites que vous n‘avez rien, ils vous vident les pochent »

Selon Fulgence Zéneth, « de tels agissements ternissent l’image de l’armée nationale. Les autorités devraient veiller à l’établissement de la sécurité urbaine ».

Signalons que certains de ces militaires notamment les fameux « bérets verts », parce qu’étant des éléments de la garde présidentielle et affublés du surnom de « libérateurs », se croient tout permis parce que se sentant impunis. Les multiples dénonciations faites par les médias ainsi que les ONG des Droits de l’homme n’ont jamais rien donné.