Des éléments de la FOMAC indexés pour voies de faits

« Le comportement de certains militaires de la FOMAC n’est pas de nature à honorer le travail noble qu’ils sont venus faire en Centrafrique ». C’est en ces termes que Mathias Barthélémy Morouba, Premier vice président,  de l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH) a dénoncé ce 26 juillet 2011 sur Radio Ndeke Luka, les violations répétées des droits de l’Homme,  auxquelles  se sont livrés certains éléments des Forces Multinationales de l’Afrique Centrale (FOMAC), en mission en Centrafrique et dans la capitale Bangui

Selon Mathias Morouba, certains éléments de cette Force ont déjà causé des préjudices corporels à quelques uns de ses concitoyens. De ce fait, il   lance un appel pressant au Commandement de ladite Force,  « de prendre les mesures disciplinaires  qui s’imposent,  pour  traduire devant les juridictions compétentes ;  certains militaires de la FOMAC qui ont  enfreint  la loi ».

Le Premier vice président,  de l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme d’affirmer qu’« ils ne sont pas venus chez nous pour agresser la population civile, ni pour agresser qui que se soit. Ils sont venus dans une mission bien déterminer : assurer la sécurité, aider le peuple centrafricain à maintenir la paix et la démocratie dans le pays ».

L’OCDH a déjà saisi le Haut commandement de la FOMAC. On a enregistré récemment plusieurs incidents auxquels des éléments de la Fomac ont été mêlés. Le dernier cas en date a entraîné la mort d’un jeune homme de 25 ans, commerçant au marché Kilomètre 5. Il avait reçu un coup de poignard à la poitrine porté par un élément de la garde présidentielle. Le crime a eu lieu dans la soirée du mardi 12 juillet dernier.