Grogne à la CEI pour des arriérés, joie à Boali

Grogne à la CEI pour des arriérés, joie à Boali

Les commissaires de la Commission Electorale Indépendante (CEI)  exigent ce dimanche 9 janvier 2011, du trésor public le paiement des arriérés d’indemnités qui s’élèvent à 9 mois.Cette grogne intervient à quelques heures du début de la campagne électorale prévue pour le 10 janvier.

Aux dernières nouvelles, des négociations sont en cours entre le président de la coordination nationale de la CEI et le ministre, secrétaire général du parti travailliste au pouvoir  Kwa Na Kwa. Objectif, désamorcer la bombe et favoriser un démarrage de la campagne électorale et un déroulé normal des activités de la CEI.

Changement de décor à Boali (95 kms de Bangui), où les commissaires de la CEI locale ont perçu ce dimanche, 6 mois d’arriérés. D’après ces derniers, interrogés par Radio Ndeke Luka, « il s’agit d’un nouveau souffle pour un redémarrage des activités suspendues il y a quelques mois ».

Pour le Pasteur Salomon Mambissi, président de la CEI locale, qui a convoqué une réunion de mise au point, « aucun membre de cette institution ne devrait accompagner les candidats dans leur campagne ».

C’est dans cette fièvre du démarrage de la campagne électorale que la municipalité de Bangui a organisé samedi 8 janvier, une marche de remise en jambes pour tous les candidats.

Selon Jean Jacques Démafouth, un des candidats à la présidentielle qui a participé à la marche, « c’est une occasion pour les compatriotes de fêter le nouvel an, de se frotter, échanger et témoigner de son amitié avec tout le monde ».

Il a toutefois regretté le fait que certains candidats « n’ont pas pu prendre part à la rencontre, qui, d’après lui, est une occasion de présenter un nouveau visage de paix et de sincérité ».

Les centrafricains iront voter le 23 janvier 2011 pour le premier tour de cette élection présidentielle, couplée aux élections législatives.