RCA : Le GTSC exige du Gouvernement, la démission de Théodore Jousso©Google
Theodore Jousso - Ministre des Transports et de l'aviation civile en interview

RCA : Le GTSC exige du Gouvernement, la démission de Théodore Jousso

Dans une déclaration faite jeudi 27 septembre à Bangui, le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) par la voix de son porte parole Paul Crescent Béninga, a demandé au Chef du Gouvernement de suspendre Théodore Jousso, Ministre des Transports et de l’Aviation Civile de sa fonction. Il est mis en cause dans une de scandale financier à la tête de son département.

Le GTSC motive sa prise de position par la non réaction du Gouvernement de manière responsable vis-à-vis de ce scandale révélé.  » Le Ministre des Transports et de l’aviation civile a été mis en cause dans les affaires relatives au détournement de denier public et autres. A un moment donné dans un pays qui se veut sérieux et serin, il va falloir que le ministre soit démis ou suspendu de sa fonction« , a déclaré Paul Crescent Béninga, Porte-parole du GTSC.

Selon le GTSC, en plus de la suspension de ce ministre, le Gouvernement doit ouvrir une enquête judiciaire afin de tirer cette affaire au clair. « Il est impératif d’ouvrir une enquête judiciaire, et si à l’issu de ladite enquête l’on découvre qu’il n’est pas fautif, c’est alors là qu’on peut toutefois le rétablir. Ce n’est pas interdit car c’est la règle du jeu« , a indiqué le Porte parole.

Le GTSC se dit indigné par le grand silence du Président de la République qui semble trop laxiste ainsi que par les tiraillements entre le Premier Ministre et Théodore Jousso sur l’ampleur de ce scandale. « Nous ne comprenons pas cette guerre de communication qui semble être un jeu de ping-pong entre le premier ministre et le ministre en charge des transports et de l’aviation civile. Malheureusement aucune décision n’a été prise jusque-là, comme ci tout est normal« , a déploré Paul Crescent Béninga.

Il interpelle le gouvernement à prendre ses responsabilités car de telle pratique peut ternir l’image de la nation. « Nous refusons de cautionner ces genres de pratiques, si on s’engage à prôner la rupture qui d’après mon point de vu, relève d’un slogan à des fins électorales. Face à ces genres de situation, je pense qu’il va falloir être sérieux avec nous même dans ce pays« , a conclu le porte Parole.

La réaction du gouvernement est attendue suite à cette déclaration.