RCA : L’opposition démocratique exige la démission du Gouvernement©RNL / Providence Jeudi Orongbondji
Les leaders de l'opposition politique : Crépin Mboli Goumba du PATRIE - Ferdianand Alexandre Nguédet de RPR - Anicet Georges Dologuélé de l'URCA - Joseph Béndounga de MDREC et Nicoals Tiangaye de CRPS

RCA : L’opposition démocratique exige la démission du Gouvernement

Les Partis politiques de l’opposition démocratique ont haussé le ton ce 26 novembre sur la tuerie de masse à Alindao dans la préfecture de la Basse Kotto. Ils ont exigé la démission du Gouvernement de Simplice Mathieu Sarandji, en réaction au carnage de la ville de Alindao mi novembre. Ces partis politiques ont appelé à l’observation d’une ville morte de 3 jours à partir du 1er décembre.

Les leaders des Partis politiques ont des griefs à l’endroit du Gouvernement et de la Minusca. « Le peuple est désemparé. Nous, partis politiques et organisations de la société civile, condamnons avec fermeté toutes les tueries sur l’ensemble du territoire. Nous réclamons le retrait des contingents Pakistanais et Mauritaniens de la Minusca. Nous exigeons la démission sans délai du Gouvernement Sarandji, tout en consacrant la feuille de route de l’Union Africaine, unique voie de sortie de crise », a déclaré Ferdinand Alexandre Nguendet, président du RPR, le Rassemblement pour la République, un membre du collectif.

Une approche légitime soutenue par Joseph Béndounga, président du Mouvement démocratique pour la renaissance et l’évolution de Centrafrique (MDREC). Ce leader politique a appelé au boycott du défilé du 1er décembre. « Tous les habitants dans les zones sous contrôle des rebelles souffrent. Dans ce contexte, comment voulez vous qu’on fasse le  défilé ? », s’est-il interrogé souhaitant « que personne ne fasse le défilé le 1er décembre ».

La semaine dernière, le Mouvement Initiative de Transformation par Action (ITA) de Dominique Yandoka a demandé la démission du Gouvernement Simplice Mathieu Sarandji. pour son incapacité à protéger la population civile

Ces prises de position interviennent après l’interpellation du Premier ministre à l’Assemblée Nationale sur les événements dramatiques de la ville de Alindao. Interpellation au cours de laquelle, le chef de Gouvernement a rendu responsable la Minusca dans la non protection des populations civiles.