Deux députés de la majorité se disent confiant de l’Accord de paix en Centrafrique©RNL/Gildas Nabeza
Symphorien Mapenzi et Mathurin Dimbelé avec les autres dépuéts lors des pourparlers de Khartoum

Deux députés de la majorité se disent confiant de l’Accord de paix en Centrafrique

Le député Jean Symphorien Mapenzi du mouvement Cœurs Unis et Mathurin Dimbelé Nakoé du KNK ont exprimé leur confiance dans la mise en œuvre de l’accord de paix ce 12 avril dans une conférence de presse à Bangui.

Ces deux élus ont pris part en leur qualité d’observateur aux pourparlers de paix paraphés à Khartoum. Depuis le 6 février 2016 date de signature de l’Accord à Bangui, plusieurs voix se sont élevées pour apprécier ou critiquer le contenu du document. Ces remarques touchent entre autres. La formation du gouvernement inclusif, les discussions d’Addis-Abeba sous l’égide de l’Union Africaine mais aussi les violations des dispositions de l’accord par le FDPC y compris la mise en place des structures dans le délai de 60 jours qui n’est pas encore effective.

Le soutien de ces députés à l’accord de paix et de réconciliation en RCA ne doit pas s’arrêter qu’à ce niveau. L’accord plaide en faveur d’une attention des élus à accompagner la mise en œuvre en vue de favoriser la transformation des groupes armés en partie politique.

Une disposition qui n’est pas compatible aux recommandations du forum de Bangui         ni à la constitution du 30 mars.

Alors que la société civile critique la nomination des étrangers à des postes sensibles et promet de descendre dans la rue au cas où le gouvernement ne change pas, Jean Symphorien Mapenzi apporte des éléments de réponse.

« Les anciens éléments des groupes armés sont des conseillers auprès du premier ministre. Ils n’interviennent que quand il y a de problèmes. C’est une manière de les participer, les utiliser pour ramener la paix » a-t-il fait savoir.

Outre cette pédagogie, il engage la Minusca à faire usage de son mandat pour restaurer la paix. Les organisateurs de cette conférence entendent par cette rencontre avec la presse, contribuer à prôner la vulgarisation de l’accord de paix et de réconciliation en RCA.