RCA : « l’accord politique, seule voie de la paix » dixit Faustin Archange Touadéra©RNL / Gildas Nabeza
Le Chef de l'Etat, Faustin Archange Touadéra, suivant les diferentes interventions lors de la signature de l'Accord politique de paix du 6 février 2019

RCA : « l’accord politique, seule voie de la paix » dixit Faustin Archange Touadéra

Le Président de la République, Faustin Archange Touadéra a évoqué les atouts de l’accord politique du 6 février 2019 comme l’unique voie pouvant ramener la paix durable dans le pays. Dans son adresse à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance du 13 août, le Chef de l’Etat dit comprendre les voix discordantes, en insistant que « l’accord politique n’est pas parfait » mais reste un compromis qui conduit à la paix.

Le Président Faustin Archange Touadéra demeure convaincu de l’issu de l’accord de Khartoum et salue l’appui des partenaires. « Le moment est venu de donner une chance à la paix et à la réconciliation« , a-t-il déclaré mentionnant qu’un « cadre et une feuille de route sont désormais fixés« .

« La communauté internationale nous accompagne et nous apporte son appui, en conséquence les armes doivent se taire pour laisser la place à la réconciliation et la reconstruction du pays » à martelé le locataire du Palais de la Renaissance.

Face aux critiques de l’opposition politique et des organisations de la société civile concernant cet accord, Faustin Archange Touadéra rassure le peuple : « j’entends ici et là, des voix contraires, discordantes s’élevées dans le pays. J’entends ces voix qui s’interrogent, je les comprends. A ceux qui doutent, nul accord de paix n’est parfait. Celui-ci est à l’image de ce que nous avons de plus proche d’une paix durable et définitive« , a expliqué le Chef de l’Etat pour justifier sa position et celle de son gouvernement.

« A ceux qui douteraient encore, je tiens à les rassurer qu’il n’y a pas de paix possible si la dignité n’est pas rendue aux victimes, si nous n’accédons pas aux demandes des victimes, si la justice n’est pas au rendez-vous« , a conclu le Président de la République.

Plusieurs partis politiques de l’opposition et une partie de la société civile ne croient pas à cet accord qu’ils considèrent comme un deal électoral du régime de Bangui avec les groupes armés.