Centrafrique: face aux critiques, l’ANE dresse un bilan positif du recensement électoral©Minusca
Faustin Archange Touadera lors de l'enregistrement à Bangui, le premier jour des opérations

Centrafrique: face aux critiques, l’ANE dresse un bilan positif du recensement électoral

Après une semaine d’enrôlement sur la liste électorale, l’Autorité Nationale des Elections (ANE) se félicite du perfectionnement de ses agents sur le terrain. C’est ce qu’a rapporté Marie Madeleine N’Kouet Hoornaërt, présidente de cet organe lors d’un point de presse ce jeudi 09 juillet à Bangui.

Cette mise au point de l’ANE intervient peu après des dysfonctionnements enregistrés dans les centres d’enrôlement de Bangui. Les tablettes numériques qui ne fonctionnent pas ainsi que le nombre des bureaux de recensement au deçà des attentes selon certains électeurs.

Pour la présidente de l’ANE, il y a des efforts louables même si des efforts restent à faire.

« Des agents se sont perfectionnés et sont plus à l’aise avec les formulaires et les tablettes. L’ANE et le PAPEC prennent des mesures pour fluidifier l’enrôlement et nous observons une amélioration de la situation » a fait savoir Marie Madeleine N’Kouet Hoornaërt

Plusieurs candidats déclarés aux élections présidentielle et législatives ont pointé du doigt les dysfonctionnements dans le processus d’enrôlement des électeurs et appellent l’ANE à prendre en compte des observations pertinentes.

Parmi ces leaders, Anicet Georges Dologuélé de l’URCA, Martin Ziguélé du MLPC et François Bozizé du KNK qui plaident pour une amélioration de la qualité de service de l’ANE. Le dénominateur commun de leurs messages, c’est aussi l’appel de pied aux électeurs à s’inscrire massivement sur la liste électorale.

Entre-temps, l’ANE répond aux inquiétudes liées à l’absence de ses démembrements dans certaines parties du pays. Selon Mme N’Kouet Hoornaërt, cela est lié à la tension sécuritaire et se fera une fois que l’accalmie est enregistrée dans les zones concernées.

Ce bilan à mi-parcours fourni par l’ANE intervient 48H après le vote de la loi organique modifiant sa composition et mettant en place une nouvelle institution sur fond de critique de l’actuel organe.