Centrafrique: l’Assemblée nationale ouvre sa première session extraordinaire 2021©RNL/Brice Landry Ndangoui
L'hémicycle de l'Assemblée nationale à Bangui

Centrafrique: l’Assemblée nationale ouvre sa première session extraordinaire 2021

Ouverture ce 1er mars 2021 au palais du peuple à Bangui, de la première session ordinaire 2021. Cette session est la dernière de la 6e législature centrafricaine. Les enjeux de cette séance où le mandat des élus tend vers la fin est de taille, notamment avec quelques dossiers au menu.

Cette session s’ouvre dans un contexte où certains élus, candidats à leur propre succession, se trouvent sur le terrain pour le compte de la campagne électorale. Parmi ces enjeux, il y a tout d’abord l’émotion d’avoir bouclé cinq ans d’exercice après un mandat dans la contradiction et les débats au service de la démocratie centrafricaine.

Pendant cette 7ème législature, certains élus manqueront surement à l’appel. Mais il faut consacrer le peu d’énergie pour finaliser les dossiers encore pendants. Notamment, le projet de loi sur la vaccination et la loi sur le statut du député. Pour le président de l’institution qui en a profité pour fixer les priorités de la dernière session, il n’y a pas de temps à perdre.

« Ils seront également appelés à prendre part activement à la campagne électorale pour leur permettre de renouveler leur mandat. Cependant, il revient au bureau de l’Assemblée nationale d’élargir à la conférence des présidents pour nous organiser en tenant compte de tous ces aléas et contraintes pour permettre à l’Assemblée nationale de prendre des décisions et délibérer dans des meilleures conditions » a fait savoir Moussa Laurent Ngon Baba, président de l’Assemblée nationale.

Un objectif qui ne laisse pas insensibles les députés présents à l’ouverture de cette session. Ceux-ci saluent le patriotisme des députés de cette promotion qui ont doté le pays de six principales institutions de la République au cours de leur mandat.

« C’est un ouf pour le pays car la Constitution du 30 mars 2016 a accordé au pays des institutions qu’il faut mettre en place. La 6ème législature qui est la nôtre, a tout fait pour doter le pays de toutes ces institutions à l’exception du Sénat dont on a pas eu le temps de mettre en place » s’est réjoui Clément Nobona, député de Kabo.

Cette dernière session ordinaire de la sixième législature ne connaîtra pas le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale comme à l’accoutumée. Pour le compte de la septième législature, 22 députés sont déjà élus. Par ailleurs, 118 postes restent à pourvoir au parlement au cours de ces élections partielles et du second tour des législatives.