Quand la paix préoccupe les débats en Centrafrique

Une cinquantaine de personnalités issues de la société civile, des partis politiques, des forces de défense et de sécurité ainsi que des Organisations Non Gouvernementales veulent consolider la paix en Centrafrique.

Ces personnalités ont discuté de ce thème au cours d’une table ronde qui s’est tenue le vendredi 7 mai 2010 à l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) à Bangui.

Selon Samuel Fleury Otto, représentant du Rassemblement Démocratique Centrafricain, interrogé par Radio Ndeke Luka, la recherche de la paix nécessite une contribution de toutes les couches socioprofessionnelles.

Le Dialogue Politique Inclusif du décembre 2008 dont les recommandations fortes ont permis une sortie de crise en est une illustration a-t-il précisé.

Pour Etienne Malikoudou du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), au micro de Radio Ndeke Luka, l’opposition a toujours œuvré pour la paix par la méthode dite de « l’arbre à palabre », où les affaires de la cité étaient traitées sans aucun apport extérieur.

Pour le capitaine Lucien Mbaïgoto, représentant de l’Armée populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) à la Commission Electorale Indépendante, la mise en œuvre et l’exécution du programme Désarmement Démobilisation et Réinsertion DDR, est l’un des facteurs non négligeable de la stabilité socio politique du pays.

D’après Samuel Mbogo du Conseil Inter-ONG (CIONCA), une adhésion massive à philosophie politique de la paix est un devoir civique.

La table ronde est organisée par le Réseau de Paix et de Prévention des Conflits en Centrafrique.