Révision du code électoral, le gouvernement dément le retrait du FARE

« Le Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections en Centrafrique 2011 (FAREA-2011), ne s’est pas retiré des travaux de révision du Code électoral. C’est plutôt le représentant des partis politiques, en l’occurrence, Maître Nicolas Tiangaye qui s’est absenté à un moment desdits travaux ». Cette déclaration a été faite ce lundi 23 janvier 2012 par Walidou Modibo Bachir, Chargé de mission au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

Ces propos interviennent 5 jours, après que maitre Nicolas Tiangaye, coordonnateur du FARE-2011, ait annoncé le retrait de son entité dudit processus. D’après lui, « le point d’achoppement porte sur la définition de l’ossature de l’organe en charge de la conduite des élections en Centrafrique. Un préalable à l’analyse du document article par article ».

Or, il y a lieu de s’interroger face à cette situation que, qui du ministère de l’Administration du Territoire et du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections  FARE-2011 dit vrai au sujet de ce dossier ?

Selon Walidou Modibo Bachir interrogé par Radio Ndeke Luka, en réalité, « il n y a pas eu de retrait du tout. Le mercredi dernier, maitre Nicolas Tiangaye s’était retiré à 30 secondes de la fin des travaux pour ses obligations au barreau de Centrafrique. Le lendemain, il ne s’était pas présenter, car il devait défendre  un journaliste arrêté. Toutefois, les autres membres du FARE-2011, étaient restés dans la salle, contrairement à l’annonce de leur retrait par leur coordonnateur ».

Au sujet de l’entité en charge de l’organisation des prochaines élections en Centrafrique, le représentant du ministère de l’Administration du Territoire indique que « le gouvernement n’a rien imposé. Il avait déjà présenté sa vision de la chose et a d’ailleurs obtenu une adhésion massive des ses acteurs dont la société civile. Pour lui, il n’y a plus de polémique : C’est l’Agence Nationale des Elections,  sous la coupe de son ministère, qui est désormais habilité à organiser les élections et non la Commission Electorale Indépendante (CEI) souhaitée par maitre Nicols Tiangaye, en à croire sa dernière déclaration sur Radio Ndeke Luka ».