Le virus Ebola non loin de la RCA

Le virus Ebola non loin de la RCA

« Si la contagion n’est pas maîtrisée rapidement, elle risque de s’étendre aux pays voisins. La récurrence des épidémies dans la région est liée à l’absence de traitements antiviraux efficaces et à la permanence de certaines pratiques rituelles », signale le site la croix.com ce 31 juillet 2012.

Le virus de la fièvre hémorragique Ebola a fait plus de 15 morts en Ouganda en juillet dernier, révèle l’Organisation Mondiale de Santé ce 31 juillet. Puis se manifeste actuellement en République Démocratique du Congo. La République Centrafricaine, voisine à la RDC a de quoi s’inquiéter sur les risques d’extension de cette maladie reconnait la croix.com.

Selon le Directeur de Communication en matière de santé au ministère centrafricain de la Santé Publique, Docteur Modeste Hozza,  la population centrafricaine peut être à l’abri de ce virus si seulement elle n’oublie de «  se laver les mains avant de manger quoique ce soit, éviter de manger des animaux morts dans la brousse. Si ces règles sont respecté, c’est largement suffisant pour empêcher la contamination ».

Quant à la question d’une contamination surprenante, Docteur Modeste Hozza laisse entre à Radio Ndeke Luka que « le ministère a été informé et les services techniques sont déjà au courant. Nous avons un dispositif de surveillance des épidémies qui marchent parfaitement. »

Une fois dans l’organisme, le virus Ebola provoque de fortes hémorragies, mortelles dans 50 à 90 % des cas. Le principal symptôme se manifeste, après une période du développement du virus pendant 10 jours en moyenne, par une brusque montée de température, accompagnée de douleurs musculaires, de vomissements et de diarrhées. Si l’assistance médicale n’est pas assez rapide, le malade succombe en quelques jours à un choc cardio-respiratoire .Cette maladie est caractérisée par l’écoulement du sang à tous les niveaux de l’organisme et, est due à une défaillance du foie attaqué par le virus.

L’origine précise d’Ebola reste un mystère pour les biologistes. Il a été identifié pour la première fois en 1976 après la survenue d’épidémies importantes au Soudan et dans le nord du Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo).