Affaire RECAPEV : l’ingérence engendre le désordre

La désignation d’un représentant du foyer du Réseau Centrafricain des Personnes Vivant avec le VIH/SIDA (RECAPEV) de Boali (centre-sud) à un atelier de formation à Bouar (centre-ouest) pose problème. La Coordination Nationale du RECAPEV basée à Bangui monte au créneau pour dénoncer des dysfonctionnements intervenus aujourd’hui au sein du RECAPEV de Boali suite à ce qu’elle qualifie d’ « ingérence de personne non qualifiée ».

Selon Gilbert Gremalé, coordonnateur national du RECAPEV, la crise qui affecte aujourd’hui le Réseau de Boali a vu le jour lorsque « le chef de centre de santé de Boali a proposé un membre que la coordination nationale ne connait pas afin d’aller participer à un atelier de renforcement de capacité à Bouar à la demande du CNLS ». Gilbert Gremalé a fait cette mise au point ce 13 octobre sur Radio Ndeke Luka, tout en relevant que « la Coordination Nationale du RECAPEV a déjà désigné légalement son représentant ».

« Il n’appartient  nullement au chef de centre ni à un fonctionnaire de proposer la personne qui doit prendre part à une formation au nom du RECAPEV », regrette Gilbert Gremalé.

Le coordonateur reconnait toutefois qu’« Il y a de sérieux problèmes de gestion dans tous les centres du RECAPEV repartis dans 31 sous préfectures de la RCA. Les membres qui gèrent ces structures ne sont pas bien formés. Et cela ne se constate  pas seulement à Boali ».