RCA : Un nouveau centre de prise en charge gratuite des maladies chroniques à Bangui©RNL / Jean Eudes Bagali
Le Ministre de la Santé Publique, Pierre Somsé lors de la remise du bâtiment de l'ONG Emergency à la Communauté Sant'Egidio, le 4 juillet 2019 - Copie

RCA : Un nouveau centre de prise en charge gratuite des maladies chroniques à Bangui

Les personnes souffrant de maladies chroniques vont désormais être prises en charge gratuitement sur le plan sanitaire. Le programme Dream de la Communauté Sant’Egidio, installée dans l’ancien bâtiment de l’ONG Emergency, s’est engagée ce 4 juillet dans le traitement des porteurs de maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, le cardiaque mais aussi le diabète et le VIH/Sida.

Le traitement se fera dans les locaux de l’ONG Emergency en fin de mission en République Centrafricaine, rétrocédés au Programme Dream (Rêve) piloté par la Communauté Sant’Egidio. Située en face de l’Assemblée Nationale, c’est ce jeudi que le bâtiment a été remis par le Ministère de la Santé publique au Programme Dream.

« Nous allons commencer à travailler dans ce grand centre pour traiter les maladies chroniques pour le moment chez les enfants » a fait savoir Suzanna Cefa, membre de la communauté Sant’Egidio. La vision du Programme Dream est d’étendre les soins aux grandes personnes souffrant de ces maladies. « D’ici peu de temps, nous voudrions élargir au niveau des adultes« , a-t-elle ajouté expliquant les différentes prestations offertes aux patients.

« Nous ferons les consultations, le bilan laboratoire, la dispensation des médicaments gratuitement pour tous« . Suzanna Cefa reconnait que le traitement des maladies chroniques coûte cher et que la gratuité des soins reste et demeure la seule stratégie pour sauver des vies. « Nous savons que pour traiter les maladies chroniques, la priorité en santé publique est de faire la gratuité des soins« , a précisé Suzanna Cefa.

Le Programme Dream, né au Mozambique en Afrique en 2002 et implanté dans 10 autres pays africains, a beaucoup d’expériences. Sa politique a été toujours de travailler avec le personnel local, excepté les experts qui viendront pour la formation, l’appui et la supervision.