6 personnes tuées par le choléra en Centrafrique

6 personnes tuées par le choléra en Centrafrique

6 personnes sont tuées par le choléra au sud de Bangui. L’épidémie est d’ailleurs confirmée en République Centrafricaine. Plusieurs personnes en souffrent encore. Ces personnes ne sont pas encore mises sous surveillance médicale, selon le service de la surveillance épidémiologique.

Plusieurs cas ont été identifiés par le service centrafricain de la surveillance épidémiologique. Les prélèvements ont été faits dans les villages riverains du fleuve Oubangui. Ils ont été analysés par le Laboratoire National et l’Institut Pasteur de Bangui. C’est là où cette maladie circule d’après les techniciens du service de la surveillance épidémiologique.

Les autorités sanitaires de la capitale s’inquiètent du déplacement de l’épidémie vers Bangui, via le fleuve Oubangui. « Nous nous inquiétons effectivement de la population banguissoise en général mais les véritables concernées sont celles qui sont dans le district de Bimbo, qui, d’ailleurs sont composées en majorité des pêcheurs et des cultivateurs qui présentent les signes de cette maladie » a affirmé docteur Silla Yacoub, chef de service de la surveillance épidémiologique, à la Direction de la Médecine Préventive de la lutte contre la maladie.

Le mardi 12 juillet 2011, l’alerte à la menace de l’épidémie de choléra avait été donnée par docteur Modeste Hoza, Directeur de Communication en matière de santé au ministère de la santé publique et de la population. Il réagissait suite à une éventuelle menace de propagation de cette maladie à Bangui, vu qu’elle avait été signalée à Zongo, une commune de la République démocratique du Congo, frontalière avec la capitale centrafricaine.

Le médecin affirmait à l’époque que « le pays dispose d’un centre de surveillance épidémiologique prêt pour la riposte en cas d’épidémie ».

Pourtant, des observateurs doutaient bien de cette « mesure », vu que plusieurs échanges commerciaux se font entre Bangui et Zongo, aux divers points de traversées fluviales.

Pour l’instant, la seule mesure prise par les autorités centrafricaine pour éviter le cholera est nécessairement de : consommer de l’eau potable, se laver les mains avec du savon, de prendre soins des aliments et de maintenir les latrines propres.