Les cabris et les porcs décèdent chaque jour par dizaine à Bozoum (nord-ouest). La situation perdure depuis un mois. La cause de mortalité de ces caprins demeure méconnue.

Selon le responsable du service vétérinaire de la localité interrogé ce 23 février par le correspondant de Radio Ndeke Luka, « il est difficile d’identifier cette maladie. Car, la région ne dispose pas d’un laboratoire qualifié en la matière. Toutefois, la peste porcine serait suspectée ».

« Or, ce nombre important de disparition de ces petits ruminants apparait comme une manne qui tomberait du ciel : La population s’en régale à satiété, ignorant tous les écueils sanitaires », précise le correspondant.

Une situation décriée par les autorités locales qui n’ont d’ailleurs même pas permis la consommation de ces animaux sensés constitués un danger public.

Par ailleurs, la ville de Nola (ouest) est frappée depuis 3 semaines par une pénurie de la viande de bœuf. Le prix d’un kilogramme sans os passe de 1800 à 2000 francs CFA et celui avec os passe de 1500 à 1700 francs CFA.

Les bouchers interrogés ce jeudi par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Nola, déclarent que la pénurie de cette denrée très prisée par la population s’explique par des fréquents cas de rackets dont ils font l’objet.

Un argument rejeté en bloc par les consommations qui dénoncent plutôt une surenchère délibérée de la part de ces bouchers.