Bozoum mange désormais à sa faim

Un soulagement pour les habitants de l’Ouham Péndé (nord). Les prix de certaines denrées alimentaires sont revus à la baisse. Le manioc, les arachides et les champignons  s’achètent actuellement à des prix abordables par rapport à il y’a un mois. Le retour progressif de la paix, celui des agriculteurs et éleveurs dans cette zone en sont les principales raisons.

La cuvette du manioc, aliment le plus consommé des centrafricains, se vend actuellement à 2.000 FCFA (3.07 euros) contre 6.000 FCFA (9.23 euros) dans le passé. La cuvette d’arachides est passée de 10.000 FCFA (65 euros)  à 6000 FCFA (3.07 euros) pour l’heure. Un autre aliment très consommé en l’occurrence la cuvette du champignon coûte 7.000 FCFA (10.76 euros) au lieu de 15 000 FCFA (23.07 euros) il y a de cela un mois.

Certaines villes voisines se laissent attirées par les prix abordables de certains vivres de Bozoum, rapporte notre correspondant à Bozoum.

Le retour des cultivateurs et des éleveurs ont contrecarré les actions de spéculation des commerçants sur les prix des produits alimentaires pendant plusieurs mois, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka. Ces cultivateurs reviennent après qu’ils aient abandonné les activités champêtres au profit des chantiers miniers, ajoute également le correspondant.

Pour l’heure, les habitants de la ville de Bozoum et de ses environs n’éprouvent presque pas de difficultés à se procurer des vivres. Ils peuvent dorénavant, avec un peu de moyens, manger à leur faim.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bozoum, les habitants de la ville se réjouissent de cette réduction de prix des denrées alimentaires.

Le Préfet de l’Ouham Péndé, Elie Bertin Béorofei, a sensibilisé la population dans les églises, les quartiers de la place de continuer à travailler la terre pour maintenir cette baisse de prix dans la Préfecture de l’Ouham Péndé.

Pour rappel, cette région a connu une crise alimentaire due à l’insécurité il y a moins de trois mois. Face à cette question de sécurité flottante, de nombreux agriculteurs et éleveurs ont quitté la région pour une autre.