Les minorités impliquées dans la gestion des forêts de la RCA

« Comment réduire les émissions liées à la déforestation et à la dégradation de la forêt (REDD+) en Centrafrique » ? C’est autour de cette interrogation que 30 personnes représentant les différentes organisations de la société civile et les communautés autochtones de Centrafrique que sont les Pygmées Aka et Peulh Mbororo, ont bouclé le week-end dernier à Bangui un Atelier sur l’analyse du document de préparation au processus REDD+.

Le processus a été lancé en septembre 2010. Et, l’implication de la société civile et des communautés autochtones n’est donc qu’une ligne directrice de ce programme qui concerne l’engagement de toutes les parties prenantes au processus.

Selon Nathaniel DYER, Chargé de la question REDD de la Rainforest Foundation, il s’agit « d’un document guide de gestion forestière en Centrafrique, et prend en compte toutes les aspirations de ces peuples autochtones en tant principaux acteurs dans le processus ».

Pour Jérôme NGAMA représentant des Pygmées Aka, l’initiative de ce processus est « salutaire ». Seulement précise-t-il, « leurs droits devraient être pris en compte à travers des projets intégrateurs pour favoriser leur implication dans la lutte ».

L’Atelier a réuni les acteurs de la société civile, le Réseau de la Société Civile pour le changement climatique et la REDD, avec l’appui technique du partenaire de la Rainforest Foundation.