La rareté des pluies perturbe les agriculteurs de Boali

« Nous sommes obligés de reprendre la semi, repiquer ou remplacer certains plants, notamment maïs, boutures de manioc et nous manquons d’ailleurs des graines ».

Ces réactions sur Radio Ndeke Luka ce lundi 31 mai 2010, proviennent des agriculteurs de Boali (95 kilomètres de Bangui, nord de Centrafrique), suite à l’arrêt des pluies depuis plus de six (6) semaines.

Selon certains agriculteurs, la chaleur et les rongeurs (termites) détruisent systématiquement les premières semences et, précisent d’autres, seront obligés de repartir à la case de départ, dès l’arrivée des pluies.

Pour Joël Donossio, technicien d’agriculture dans la zone, le constat est amer et une production s’annonce moins prometteuse, a-t-il conclut.

Signalons que les deux (2) premières pluies datent du 4 au 6 avril 2010. Ce n’est qu’au 22 mai, qu’il a recommencé à pleuvoir à Boali.