RCA : Les FACA enfin redéployées à la garnison de Bouar©RNL / Gildas Nabeza
Fin de formation de la 2ème promotion des FACA par les instructeurs Russes le 30 mai 2018

RCA : Les FACA enfin redéployées à la garnison de Bouar

Les garnisons militaires promises par le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra, deviennent une réalité. Ce vendredi 14 septembre, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont été redéployées à Bouar dans la Nana Mambéré. Elle vont manœuvrer dans cinq préfectures.

Ces militaires formés et équipés vont désormais travailler dans les préfectures de la Nana Mambéré, la Mambéré Kadéï, la Sangha Mbaéré, l’Ouham et l’Ouham Péndé selon la ministre de la Défense Marie Noëlle Koyara. Pour le ministre de la Justice Flavien Mbata, ces soldats doivent faire preuve de professionnalisme dans la lourde mission qui leur est assignée.

La prise de fonction de ces militaires s’est déroulée en présence des autorités locales et administratives, les représentants de la Minusca et de l’ambassadeur du Cameroun, Nicolas Nzoyoum, présent depuis jeudi 13 septembre aux côtés de la ministre centrafricaine de la Défense en tournée dans la Nana Mambéré.

Sécurisation de la frontière et relations bilatérales

Arrivée le 13 septembre à Garoua Boulaï, ville frontalière avec le Cameroun, la délégation centrafricaine conduite par la ministre de la Défense, Marie Noëlle Koyara, a échangé avec les autorités camerounaises sur les relations bilatérales en présence de l’ambassadeur accrédité en Centrafrique. Les points communs des discussions entre les deux parties ont porté sur les volets social, économique et surtout sécuritaire. Le dernier et le plus crucial vise à faciliter les échanges commerciaux entre ces deux Etats voisins

La ministre de la Défense, Marie Noëlle Koyara, a été accueillie dans la ville camerounaise de Garoua Boulaï dans un cadre situé à la sortie ouest de la ville. Le staff s’est ensuite déporté à l’hôtel de ville pour les débats

Les discussions qui se sont tenues à hui-clos entre les autorités des deux Etats ont particulièrement porté sur la sécurisation de la frontière et les conditions de gestion des 50.000 réfugiés centrafricains qui vivent au Cameroun.