RCA : Regain de criminalité dans le pays. Que faire ?©RNL/Armando Yanguendji
La police lors de la sortie de la dernière promotion

RCA : Regain de criminalité dans le pays. Que faire ?

La RCA enregistre la montée de criminalité ces derniers temps dans plusieurs localités. Ces cas sont liés pour la plupart aux braquages, aux attaques des hommes armés aux règlements de compte et aux coups et blessures volontaires. La dernière en date est l’assassinat des personnes dans la partie Ouest du pays.

Les sessions criminelles de la Cour d’Appel et d’autres régions du pays n’ont pas suffit pour réduire le taux de criminalité en Centrafrique. Pire, ces cas connaissent une hausse à travers le pays.

 A Pétévo dans le 6e arrondissement de Bangui, une fille de 17 ans a succombé de suite des bastonnades de ses parents, mardi dernier.

Dans la nuit du 17 au 18 Mars, à la Cité Jean 23 dans le 4e arrondissement, un homme a été retrouvé mort dans sa voiture, alors qu’un autre est mort dans le même secteur dans des circonstances encore non élucidées.

A défaut des données statistiques des services spécialisés pouvant quantifier et réduire le phénomène, la Police met en garde. Colonel Sim Joachi Dani-Goumandji est le directeur de la Compagnie Nationale de Sécurité(CNS).

« Ces derniers temps, il y a trop de braquage, les motocyclettes sont pour la plupart des victimes, s’en suivent les personnes vaquant à leur occupations ordinaires. Les deux derniers cas remontent à vendredi dans Sica 2. La police a pu mettre la main sur les braqueurs et a pu récupérer les motos » a indiqué le responsable de la CNS.

Face à cette situation, cet officier de police met en garde et appelle à la coopération de la population dans la lutte contre le phénomène.  » Ceux qui font le braquage doivent arrêter sans condition. Cela peut les conduire à la mort ! Nous en appelons à la coopération de la population pour traquer ceux qui minent l’ordre public à travers le pays et dans Bangui » a-t-il lancé. 

 Bangui n’est pas la seule ville exposée à ce phénomène. Cette montée de criminalité gagne aussi les villes de provinces. A Obo par exemple, le phénomène devient presque habituel dans les environs et n’épargne pas les forces de sécurité intérieure (FSI), cas du Commandant de brigade de la gendarmerie.

Birao dans la Vakaga et Bouar dans la Nana-Mambéré ont aussi enregistré ces dernières semaines des cas d’exécutions sommaires, nonobstant des crimes de masse  du fait des groupes armés ayant pour conséquences le déplacement massif de la population.

Beaucoup sont ceux qui attendent maintenant une lutte efficace contre ce phénomène en  vue de garantir la paix et la libre circulation des personnes et des biens prescrites dans l’accord de paix signé.