RCA : les députés de la Ouaka contre le regain de violence communautaire dans la région©RNL / Inès Laure N'Gopot
Une vue de l'hémicycle de l'Assemblée Nationale lors de la présentation de la motion de destitution de Abdou Karim Meckassoua, le 25 octobre 2018

RCA : les députés de la Ouaka contre le regain de violence communautaire dans la région

Les élus de la Ouaka protestent contre les violences communautaires ayant entrainé des pertes en vies humaines près de Kouango entre fin septezmbre et début octobre. Ils appellent par la même occasion Bangui à vite réagir  et à assister les personnes affectées.

Les députés de la Ouaka s’inquiètent des conséquences de ce regain de violence qui a fait au moins 13 morts, une cinquantaine de blessés, des maisons incendiées et des personnes obligées à fuir leurs domiciles.

Au moment où la population vit dans la psychose craignant des actes de représailles des groupes armés, ces parlementaires exigent des hommes armés signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février 2019 la cessation immédiatement et sans condition des hostilités.

Ces élus de la nation demandent par ailleurs au gouvernement de déployer des Forces Armées Centrafricaines (FACA) pour la protection de la population en dépit de la présence des soldats de la paix. Ils plaident en outre pour une assistance humanitaire rapide en faveur de la population civile vulnérable.

Les localités de Bangao et Liotto ont connu un pic de violence depuis le 27 septembre 2019.

Le 27 septembre 2019, ces deux villages situés dans  la sous préfecture de Kouango sont  retombés dans la violence  avec des  affrontements entre les éléments de l’UPC et les Antibalaka. Les violences ont fait 13 morts et plusieurs blessés civils ainsi qu’une cinquante de maisons incendiées.

Dans un communiqué publié le 30 septembre, le collectif des députés de la Ouaka a appelé le gouvernement et la Minusca à une action rapide à  Bangao et à Lioto. Les élus de la nation ont dénoncé et condamné la reprise des combats entre les Antibalaka et les combattants de l’UPC, tous signataires de l’Accord de paix du 6 février.