Des passagers dépouillés sur l’axe Bambari par les rebelles de Baba Ladé

Il devient plus difficile pour les usagers du tronçon Bambari-Bangui de circuler librement. L’équipage de la Société Nationale des Transports urbains (SONATU), une moto avec 2 passagers à bord et le véhicule du Directeur de la Région sanitaire N°V ont été dépouillés de tous leurs biens le week-end dernier.

Le forfait a été commis par les  par les éléments du Général rebelle tchadien Baba Ladé. A cette longue liste s’ajoute aussi le cas de l’avocat Moussa Veketo, en provenance de Bambari (centre-est). Ce dernier s’est vu emporté tous ses biens.

Selon docteur Roger-Lucien Namsenma, directeur de la Région sanitaire N°V en provenance de Bria (nord-est), une des victimes, « les rebelles ont d’abord pris le bus de la SONATU et ont exigé à tous passagers de vider leur poches. Ce sont des éléments apparemment sans ressources qui ne vivent que du bout de leur canon. Mon chauffeur et moi avions été aperçus à distance par les rebelles qui nous ont infligés le même sort réservé aux autres. Nous avions eu le salut grâce à l’arrivée d’un gros véhicule sur lequel sont perchés de militaires loyalistes. Nous bourreaux ont pris la fuite ligotant 2 conducteurs de taxis motos ».

Ces éléments sont porteurs d’armes de guerre selon le témoin. Une femme qui serait malade cardio-vasculaire serait décédée sous le coup du choc de l’événement.

Ce fréquent cas d’exactions perpétrées par les éléments du Front Populaire Républicain (FPR) relance le débat sur leur traque en janvier dernier, une traque menée conjointement dans les localités de Ouandago et Gondava (nord) par les forces Armées tchadiennes et centrafricaines.

Il y a 2 semaines, les rebelles de Baba Ladé avait fait irruption dans les localités de Libi et Galafondo (nord de Bangui). Une offensive entre eux et les autochtones ont fait 2 morts dans leur rang et 1 du côté des villageois. Cette situation avait poussé la ire de la population qui bloqué la circulation pendant plusieurs heures sur la nationale numéro II.