RCA : Les sinistrés installés à la SOCADA déplorent leurs conditions de vie©RNL / Inès Laure N'Gopot
Les déplacés de l'île Mbongossoua relocalisés à la SOCADA par le Gouvernement, le 5 novembre 2019

RCA : Les sinistrés installés à la SOCADA déplorent leurs conditions de vie

Les victimes des inondations de Mbongossoua installées par le gouvernement sur le site de l’ancienne société cotonnière SOCADA, saluent l’élan de solidarité organisé par l’Etat en leur faveur. Cependant, ils se plaignent de leurs conditions de vie sur ce site et appellent à l’aide.

Ces déplacés étaient d’abord installés au Palais Omnisport de Bangui avant d’être relocalisés dans l’enceinte de l’ex SOCADA. Si le dispositif mis en place par le gouvernement consistant à centraliser les dons en faveur des victimes fonctionne bien, les sinistrés déplorent eux, les conditions de vie sur ce site.

D’abord le toit n’est pas encore couvert, les sinistrés sont appelés à faire face au soleil et à la pluie. Ils sont sous des tentes en bâches. Conditions déplorées par Grâce à Dieu Itambioka, secrétaire du chef du site. « Nous sommes très reconnaissant des efforts du gouvernement vis à vis de nous. Sauf que le hangar n’est pas bien fait. L’ONG Remod a fait des latrines, mais elles ne sont pas clôturées et nous sommes obligés d’aller là où il y a l’inondation pour nous mettre à l’aise » a-t-il indiqué.

Entretemps, il y a un flux d’aide nationale et individuelle qui continue d’arriver. Christian Serge Léngbé, vice-président du Mouvement National des Indépendants (MOUNI) appellent les Centrafricains à se souder face à cette catastrophe.

« C’est un phénomène naturel mondial qui affecte plusieurs pays aujourd’hui. Il faut cesser de chercher la responsabilité des uns et des autres. Nos compatriotes souffrent, c’est pourquoi nous leur avons apporté des vivres. Les centrafricains de bonne volonté doivent apporter leur aide et c’est en cela que nous pouvons faire face au problème » a-t-il lancé.

Ces sinistrés se plaignent alors que de nouveaux sites se créent à Bangui et bien d’autres victimes à l’intérieur attendent la prise en charge de l’Etat et des organisations humanitaires.