RCA: CICR et MSF appuient plus de 10.000 déplacés de Grimari dans la Ouaka©Médecins Sans Frontières
Une équipe de Médecins sans frontières lors d'une campagne de vaccination de masse dans le centre du pays

RCA: CICR et MSF appuient plus de 10.000 déplacés de Grimari dans la Ouaka

Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) et l’ONG Médecins sans frontières (MSF) ont fourni de l’assistance humanitaire aux déplacés de Grimari dans la Ouaka. Ils leur ont remis le lundi 08 février 2021, des produits vivriers et d’autres kits pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

Cet appui a touché environ 2500 ménages, soit plus de 10.000 personnes. Ces déplacés ont reçu des mains du CICR, divers produits alimentaires à savoir ; des ustensiles de cuisine ainsi que plusieurs autres kits. Médecins Frontières quant à lui, poursuit la prise en charge sanitaire des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. Un soulagement pour les bénéficiaires qui appellent, par ailleurs, à la prise en charge globale des déplacés.

« Ils ont procédé à la distribution de riz, de l’huile, du sel, d’ustensiles de cuisine, des nattes, des bâches ainsi que des moustiquaires. C’est une bouffée d’oxygène pour les déplacés. Vraiment, nous louons cet acte posé par le CICR et MSF par rapport à leurs cibles qui sont les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. Mais, ce n’est pas suffisant car les grandes personnes sont exemptées » a affirmé Guy Hanga, coordonnateur du site des déplacés de Grimari.

Même s’ils ont eu leurs parts, certains déplacés ne sont pas satisfaits par rapport aux critères d’acquisition de ces vivres. Très inquiets de leur situation dans les prochains jours, ils appellent à une prise en charge totale.

« Ce sont les combats qui nous ont fait fuir. La Croix Rouge par pitié nous a secourus avec des vivres. Malheureusement, de nombreux ménages ont été omis de la liste lors de la distribution. Présentement, nous n’avons pas de vivres ni de bâches pour nous protéger. L’eau potable également est rare. Qu’allons-nous faire » s’inquiète Mélissa Sen-Kofë, une des déplacés qui n’a pas bénéficié de cet appui.    

En plus de cette aide, les déplacés sollicitent du gouvernement centrafricain la scolarisation des enfants, l’amélioration des conditions sanitaires de tous et la sécurisation de la localité.

Cette assistance sanitaire intervient dans un contexte sécuritaire tendu dû à la présence des éléments des groupes armés de la CPC dans plusieurs villes de provinces.