Centrafrique: plusieurs ponts détruits par la CPC à la périphérie de Bangui et en province©Image d'illustration
Les éléments de la CPC en Centrafrique

Centrafrique: plusieurs ponts détruits par la CPC à la périphérie de Bangui et en province

Le ministère des travaux publics déplore la destruction massive ces derniers temps des ponts par les éléments de la CPC aux environs de Bangui et à l’intérieur du pays. Cette situation plonge déjà plusieurs localités dans l’enclavement total. Face à cela, le gouvernement prévoit un plan de réhabilitation et de reconstruction de ces ouvrages d’art.

Lors de leur retranchement face à la progression des forces gouvernementales, les rebelles de la CPC ont détruit des ponts à la périphérie de Bangui et continuent de le faire à l’intérieur du pays. Une pratique déplorée et dénoncée par le ministre des travaux publics, Guismala Hamza, qui a précisé qu’au stade actuel, plusieurs ouvrages d’art sont détruits dans la préfecture de l’Ouham Pende. Cette situation, selon le ministre, impacte négativement les activités de la population de l’intérieur du pays.

« Les préfets, sous-préfets et maires nous rapportent de partout que les rebelles de la CPC détruisent des ponts. Prenons l’exemple de Bossembele, Bozoum et Bocaranga, nous avons comptabilisé presque dix huit (18) qui sont déjà détruits » s’alarme le membre du gouvernement.

Face à cette situation, Guismala Hamza, annonce le déploiement prochain sur le terrain d’une équipe pour évaluer les dégâts avant la mobilisation des ressources financières pour leur réhabilitation et ou reconstruction. Mais cela sera tributaire de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.

« Nous attendons que les opérations menées conjointement par nos forces militaires et leurs alliés puissent favoriser le rétablissement de la paix dans ces zones, alors nous enverrons une mission de reconnaissance dans l’optique de répertorier les ponts détruits afin de chercher d’éventuels financements pour leur reconstruction » annonce le ministre des travaux publics. 

Selon le ministère des travaux publics, la destruction du patrimoine public reste un réel handicap dans la libre circulation des biens et des personnes en Centrafrique.