Le retour de la violence, 3 mois après l’accord de paix négocié à Khartoum et signé le 06 février à Bangui entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés©RNL/Jean-Fernand Koena
M. Patrick DJOKA, Prosper DAOUDA, Bernard DILLAH, Paul Crescent BENINGA et Hyppolite Marboua

Le retour de la violence, 3 mois après l’accord de paix négocié à Khartoum et signé le 06 février à Bangui entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés

Au  moins 55 personnes ont été tuées par balles cette semaine en Centrafrique lors d’une série d’attaques qui étaient « coordonnées« , selon la Minusca et imputées aux éléments présumés de 3R de Abass SIDIKI. Elles ont eu lieu dans les villages Koundjili, Lemouna et Loura, dans la Sous-préfecture de Paoua. Il s’agit des massacres les plus importants depuis la signature du dernier accord de paix le 6février 2019 à Bangui. Cette situation dramatique vient s’ajouter à celle de Nzangba attribuée à l’UPC de Ali Darassa. Ce qui soulève la question sur la viabilité de l’accord, lequel dispose que des éléments des groupes armés doivent travailler dans le cadre d’une unité mixte. Cependant au sein de l’opinion des voix s’élèvent en faveur et contre l’accord de Khartoum dont sont signataires les leaders des groupes armés.

Pour en parler Radio Ndeke Luka reçoit M. Patrick DJOKA, Enseignant au Département d’Anthropologie à l’Université de Bangui, Membre du Mouvement Cœurs Unis – MCU ; Personnalité politique ; . Prosper DAOUDA, 3e Vice-président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau – PNCN ; M. Bernard DILLAH, Député de Ngaoundaye 1, Coordonnateur des Députés de l’Ouham-Pendé, Secrétaire Parlementaire – Porte-parole de l’Assemblée Nationale ; M. Paul Crescent BENINGA, Porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile.