La LRA fait encore des blessés aux environs de Bria

La LRA fait encore des blessés aux environs de Bria

Les éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony ont une nouvelle fois blessé quatre civils et pris des personnes en otage dans les villages environnants la ville de Bria, dans la préfecture de la Haute-Kotto (est de la République Centrafricaine). Selon certaines sources locales, ces hommes armés se trouvent dans la région depuis plus de deux semaines.

« Dans les zones périphériques de Bria, axe Nzacko à 70 Km de la ville, les éléments de LRA ont attaqué la population. Quatre civils ont été blessés dans les localités de Nzacko et Popo jusqu’à 30 Km de Bria. Ils terrorisent sur l’axe Ouadda jusqu’au chantier diamantifère Boungou à 25 Km de Ouadda-Maïkaga et même sur l’axe Sam-Ouandja. La population souffre. Ils utilisent des personnes pour transporter les bagages », a précisé le comzone des ex-Séléka de Bria, Zacharia Adoum joint au téléphone depuis sa base.

Les ex-combattants Séléka s’organisent en vue d’une contre offensive à en croire le comzone.

« Ils se trouvent dans les villages occupés, nous ne savons pas ce qui va se passer. Des ex-combattants sont allés vérifier aussi nous sommes décidés à les poursuivre », a indiqué Zacharia Adoum.

Selon les sources interrogées par Radio Ndeke Luka, le mode opératoire de la LRA consiste à attaquer village par village, à piller systématiquement les villageois et à prendre des personnes en otage. La réussite de ce mode opératoire s’explique par l’absence des forces régulières, les Forces armées centrafricaines (FACA) dans ces localités.

Bien que l’information court depuis deux semaines, les autorités de la transition n’ont pas encore réagi.

Une situation similaire est signalée ce lundi dans le nord-est de la République Centrafricaine. Des hommes assimilés à des Peuhls armés ont attaqué le village Garo situé à 16 Km de Batangafo sur l’axe Bouca. Le bilan fait état d’au moins une personne tuée, une autre blessée et le village déserté de sa population à en croire certaines sources locales jointes au téléphone depuis Batangafo.