Statu-quo sur la libération des six policiers kidnappés au PK5

Statu-quo sur la libération des six policiers kidnappés au PK5

Jusqu’à ce jeudi, c’est toujours le statut quo sur la libération des six policiers retenus en otage depuis dimanche au PK5. Des tractations sont toujours en cours en vue d’obtenir leur libération.

Selon certaines sources, les ravisseurs persistent et signent. Ils conditionnent le relâchement des otages à la mise en liberté de quatre personnes suspectes maintenues depuis samedi dans les locaux des services de sécurité pour nécessité d’enquête.

Par ailleurs mercredi après-midi et jusque très tard dans la nuit, des tirs d’armes automatiques ont été entendus dans les 3e et 5e arrondissements. Sauf qu’on ignore encore leur origine.

A propos du rapt des six policiers, la Minusca se dit préoccupée tout comme le gouvernement de Simplice Mathieu Sarandji.

La Mission de l’ONU en République Centrafricaine (Minusca) entend multiplier les stratégies pour aboutir à la libération des six policiers kidnappés dimanche dernier.

Au cours de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi, la mission onusienne a réitéré son engagement à obtenir de manière pacifique, la libération de ces policiers.

Le général, Luis Carrihlo, commandant de la police de la Minusca exige la libération des policiers.

« Ce que nous voulons tout simplement c’est la libération saine et sauve de tous les policiers qui ont été kidnappés. Ce que nous voulons tous aussi, c’est que tout le monde en Centrafrique vive en paix et en sécurité. Et pour qu’il y ait la paix et la sécurité, il faudrait que la société soit en équilibre », a-t-il indiqué.

Luis Carrihlo interpelle les différents groupes armés encore actifs sur le territoire national à respecter de l’autorité de l’État. « L’autorité de l’État et les forces publiques doivent toujours restées à l’ordre public. L’autorité doit seulement rester à la police et à la gendarmerie. Ce qu’on veut, ce n’est pas de venir ici utiliser la force, nous sommes venus soutenir les autorités, les Centrafricains à régler leurs problèmes ».