Le PNCN, « sapeur-pompier » entre l’UE et le ministre Binoua

Le Parti National pour un Centrafrique Nouveau, s’inquiète des risques d’un climat délétère que pourra engendrer en Centrafrique, le malentendu opposant l’Union Européenne et le Ministre de l’Administration du territoire au sujet de la Révision du Code électoral. Cyriaque GONDA, Président de ce Parti politique de la mouvance présidentielle, estime que « cette polémique n’est pas la bienvenue en cette période où le pays fait face à diverses crises sociales et sécuritaires sur l’ensemble de son territoire ».

La réaction du Parti National pour un Centrafrique Nouveau, PNCN, sur Radio Ndeke-Luka ce 19 août, intervient comme pour parer tout malentendu diplomatique dont les conséquences pourraient être dommageables pour la République Centrafricaine. Selon Cyriaque GONDA, Président de ce Parti politique, la protestation diplomatique requiert des principes qu’il faut éviter de violer.  « Je pense que la priorité du peuple centrafricain n’est pas seulement le code électoral. Ce climat malsain créé par le ministre de l’Administration du Territoire nous inquiète. L’Union Européenne est notre premier partenaire ». Cyriaque Gonda qualifie  aussi de « paroles virulentes » les propos du ministre Binoua à l’endroit de l’ambassadeur de l’Union Européenne Guy Samzung.

Au sujet de la modération de l’Atelier de Révision du Code électoral, le Président du PNCN pense que l’essentiel pour eux, c’est de savoir comment discuter le contenu de ce qui sera le prochain Code électoral centrafricain. « Les partis politiques de la majorité présidentielle n’ont pas été sérieusement impliqués dans tous les tenants et aboutissants de la nomination du modérateur », renchérit Cyriaque Gonda.

Le Président du PNCN promet d’organiser une Conférence de presse mercredi prochain pour approfondir les débats sur la question ; occasion pendant laquelle les leaders des partis de la mouvance présidentielle se prononceront sur les multiples crises sociales et sécuritaires que le pays connaît depuis quelques temps.