Les victimes des affrontements meurtriers de Bria, oubliées par l’accord de paix Gouvernement/CPJP ?

Les victimes des affrontements meurtriers de Bria, oubliées par l’accord de paix Gouvernement/CPJP ?

« C’est avec un sentiment de satisfaction que nous avons appris la nouvelle de la signature week-end dernier de l’accord de paix Global entre le Gouvernement et la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP). Toutefois, nous regrettons le fait que le document paraphé entre les 2 parties n’ait pas pris en compte la réparation des victimes des affrontements meurtriers du septembre 2011 à Bria (nord-est) ».

« Des affrontements sur fond de mains mises sur les ressources minières de la Haute Kotto (nord-est) entre la CPJP et l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) », a déclaré ce 28 août 2012 sur les ondes de Radio Ndeke Luka, Ernest Meda, président de l’Association des Ressortissants de la Haute Kotto.

Il a ainsi réagit à cet accord signé en présence des autorités nationales et internationales dont la Représentante Spéciale des Nations Unies en République Centrafrique et celle de l’Union Africaine.

Selon Ernest Meda, « il a été question d’une surprise pour le victimes de ces conflits armés qui ont coûté la vie à plus de 45 personnes et d’importants dégâts matériels enregistrés de constater ce cas d’omission dans une telle décision nationale. Des conflits d’ailleurs auxquels les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont participé de manière indifférente ».

L’autre réaction sur cet accord de paix a été aussi celle du député de Birao II, Gotron-Herbert Djono-Ahaba. Pour lui, ce consensus a été un heureux aboutissement du processus d’encrage de la paix définitive dans la région de la Vakaga (nord). L’heure est venue non seulement d’enterrer la hache de guerre, mais aussi de se concentrer sur le développement et soutenir les actions du gouvernement au détriment des bruits de bottes.

La signature de l’accord de paix Global de paix de Libreville par la CPJP fait suite à celui dit de cessez-le-feu conclut il y a plus d’un an. Or, l’accord de paix Global a été déjà signé par les autres factions rebelles nationales dont l’Armées Populaires pour la Restauration de la Démocratie (APRD). Une rébellion qui a été déjà bénéficiaire du processus Désarment Démobilisation et Réinsertion de ses combattants.