3000 militants de la Mouvance Patassé de Bambari rallient le MLPC

3000 militants de la Mouvance Patassé de Bambari rallient le MLPC

Encore un cas de fusion en faveur de la famille politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC). 3 000 partisans de la Mouvance Patassé de la préfecture de la Ouaka (centre-est) ont désormais rallié le MLPC de Matin Ziguélé. La décision a été prise au cours d’une assemblée générale tenue à la fin du mois de juillet dernier à Bambari (centre-est).

Ce ralliement intervient au moment où le MLPC, arrivé en 3ème position lors des dernières élections dans le pays est en pleine réorganisation pour les prochaines consultations populaires. Un score obtenu par le défunt président Ange-Félix Patassé, alors candidat indépendant.

Selon Jean-Marie Kambaye Dangao, président Fédéral du parti indépendantiste Patassé, interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka, « cette fusion a été un acte de pardon et de réconciliation entre frères et sœurs. Ils étaient tous dans le MLPC et se sont séparés en 2010. Une séparation liée à la répartition inégale des biens et des responsabilités politiques. Maintenant, tout ce qui les divisait ne l’est plus, ce ralliement se base sur les idéaux politiques dignes de conviction ».

Pour Abdoulaye Youssouf, président Fédéral du MLPC dans la Ouaka, « un accueil chaleureux a été réservé à ces militants qui portent désormais à plus de 25 000 le nombre des sympathisants dudit parti dans cette région. Bientôt, ces derniers seront insérés dans la sphère du MLPC pour une bataille politique rangée prévue en 2016 ».

Il faut dire que ce ralliement fait suite aux 2 autres enregistrés respectivement dans la Mouvance Patassé des 3ème et 5ème arrondissements de la ville de Bangui et de la préfecture de l’Ouham Péndé (nord-ouest) il y a quelques mois.

Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka sur ce geste politique, Martin Ziguélé, président du MLPC avait déclaré que l’«objectif de cette fusion a été la réconciliation. C’est un grand jour à marquer d’une pierre blanche dans la marche du MLPC vers la réunification ».

Toutefois, ce retour aux sources avait suscité de vive réaction au sein de la mouvance Patassé. En janvier dernier, Mouammar Bengué Bossin, président de cette mouvance avait indiqué qu’« Il n’y a pas de fusion, il n’y a pas de ralliement, c’est une plaisanterie, et c’est très mauvais ». Il avait ainsi contesté le ralliement en question.

D’après Mouammar Béngué Bossin, « une fusion digne de ce nom fait toujours appel à une négociation sanctionnée par la signature d’un acte officiel et rendu public entre les 2 parties en présence. Si celle-ci s’avère vraie, Martin Ziguélé n’a qu’a publié la liste dûment signée des 105 candidats de la mouvance Patassé aux dernières législatives ».

Notons que cette fusion contestée a eu lieu après plus de 8 ans de division relative à la  chute du défunt ex-président Ange-Félix Patassé, chassé au pouvoir depuis le15 mars 2003 par l’actuel Chef de l’Etat François Bozizé. Ce dernier a été vainqueur de la présidentielle de 2010 face à 5 challengers dont l’ancien ministre de la Défense sous le règne Patassé, Jean-Jacques Demafouth.

Encore un cas de fusion en faveur de la famille politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC). 3 000 partisans de la Mouvance Patassé de la préfecture de la Ouaka (centre-est) ont désormais rallié le MLPC de Matin Ziguélé. La décision a été prise au cours d’une assemblée générale tenue à la fin du mois de juillet dernier à Bambari (centre-est).

Ce ralliement intervient au moment où le MLPC, arrivé en 3ème position lors des dernières élections dans le pays est en pleine réorganisation pour les prochaines consultations populaires. Un score obtenu par le défunt président Ange-Félix Patassé, alors candidat indépendant.

Selon Jean-Marie Kambaye Dangao, président Fédéral du parti indépendantiste Patassé, interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka, « cette fusion a été un acte de pardon et de réconciliation entre frères et sœurs. Ils étaient tous dans le MLPC et se sont séparés en 2010. Une séparation liée à la répartition inégale des biens et des responsabilités politiques. Maintenant, tout ce qui les divisait ne l’est plus, ce ralliement se base sur les idéaux politiques dignes de conviction ».

Pour Abdoulaye Youssouf, président Fédéral du MLPC dans la Ouaka, « un accueil chaleureux a été réservé à ces militants qui portent désormais à plus de 25 000 le nombre des sympathisants dudit parti dans cette région. Bientôt, ces derniers seront insérés dans la sphère du MLPC pour une bataille politique rangée prévue en 2016 ».

Il faut dire que ce ralliement fait suite aux 2 autres enregistrés respectivement dans la Mouvance Patassé des 3ème et 5ème arrondissements de la ville de Bangui et de la préfecture de l’Ouham Péndé (nord-ouest) il y a quelques mois.

Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka sur ce geste politique, Martin Ziguélé, président du MLPC avait déclaré que l’«objectif de cette fusion a été la réconciliation. C’est un grand jour à marquer d’une pierre blanche dans la marche du MLPC vers la réunification ».

Toutefois, ce retour aux sources avait suscité de vive réaction au sein de la mouvance Patassé. En janvier dernier, Mouammar Bengué Bossin, président de cette mouvance avait indiqué qu’« Il n’y a pas de fusion, il n’y a pas de ralliement, c’est une plaisanterie, et c’est très mauvais ». Il avait ainsi contesté le ralliement en question.

D’après Mouammar Béngué Bossin, « une fusion digne de ce nom fait toujours appel à une négociation sanctionnée par la signature d’un acte officiel et rendu public entre les 2 parties en présence. Si celle-ci s’avère vraie, Martin Ziguélé n’a qu’a publié la liste dûment signée des 105 candidats de la mouvance Patassé aux dernières législatives ».

Notons que cette fusion contestée a eu lieu après plus de 8 ans de division relative à la  chute du défunt ex-président Ange-Félix Patassé, chassé au pouvoir depuis le15 mars 2003 par l’actuel Chef de l’Etat François Bozizé. Ce dernier a été vainqueur de la présidentielle de 2010 face à 5 challengers dont l’ancien ministre de la Défense sous le règne Patassé, Jean-Jacques Demafouth.